Ce montage amateur débute par un classement de 10 insectes intitulé «The Grotesque, Weird and Wonderful» («Le Grotesque, Étrange et Merveilleux»). Il présente les 10 insectes les plus épouvantables selon le créateur du vidéo. Chaque espèce est accompagnée de photos, de la justification du classement et parfois de clips. Cela concerne des guêpes parasitoïdes, des prédateurs agressifs telles la mante religieuse, la cicindèle ou la libellule, des fourmis et des hyménoptères sociaux. Les images sont accompagnées de la chanson «Micro Cuts» de Muse. Par contre, c’est plus pour la suite du vidéo que je vous en parle. À partir de 4 :00, les images d’intérêt commencent vraiment. On écoute alors un reportage de la National Geographic présentant les images de l’éclosion des larves de guêpes parasitoïdes d’une chenille. Celles-ci sont alors âgées de 12 jours et leur taille atteint celle d’un grain riz. Les images les plus spectaculaires sont définitivement celles où l’on voit des dizaines de larves grouillantes éclore en même temps du corps miné de la chenille. On peut aussi mentionner les images prises à l’intérieur du corps de l’animal parasité où l’on voit les larves se mouvoir. Ce même mouvement est aussi distinguable de l’extérieur sur plusieurs images. Les larves nouvellement éclosent forment alors des cocons autour de la chenille toujours vivante. Celle-ci adopte alors un comportement très étrange. Elle recouvre les cocons de ses hôtes avec la soie qu’elle aurait normalement utilisée pour le sien. De plus, elle se met à protéger ces envahisseurs d’éventuels parasites et repousse leurs prédateurs. Les scientifiques croient donc que les parasites affectent aussi son cerveau. Elle continuera à jouer les gardes du corps jusqu’à sa mort. Je vous invite aussi fortement à visionner ce vidéo très intéressant pour plus de détails et, comme le dit le dicton, une image vaut mille mots.
P.S. Ce texte paraîtra dans le prochain Nouv'Ailes.
Fred
13 novembre 2010
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
2 commentaires:
J'ai lu quelque part que ces comportements parasitaires observés par certains scientifiques -surtout ceux des guêpes vis à vis d'autres arthropodes- avaient été désavoués par la communauté scientifiques du 19e siècle parce qu'ils paraissaient en complète contradiction avec le concept de l'infinie bonté et sagesse du Créateur de la terre et de ses créatures. Dieu ne pouvait pas avoir permis de telles «ignominies».
Il faut effectivement ce rappeller que la religion a toujours été L'ennemi juré de la religion. On a juste à penser aux scientifiques qui furent emprisonnés pour avoir osé contredire la religion.
Publier un commentaire