25 juillet 2009

Dryocampa rubicunda


L'anisote de l'érable, dont le nom est féminin, est un papillon nocturne de la famille des saturnidés. Sa robe est variable, mais se maintient dans le rose, le jaune et le blanc. Rarement, une forme toute blanche peut êtree récoltée.

Il est récolté aux lumières entre 22h et 24h. Au Québec, c'est une espèce très commune, c'est le saturnidé qui vient le plus souvent à mes pièges lumineux.

Son aire de répartition s'étend de la Nouvelle-Écosse au Minnesota, en passant par le Québec et l'Ontario, alors qu'on le retrouve au Sud jusqu'en Floride, aux Texas et des les autres états bordant le Golfe du Mexique.

Il aurait une certaine importance économique, car ces chenilles sont des défoliateurs importants pour l'érable, particulièrement les érables rouges (Acer rubrum), à sucre (A. saccharum) et argenté (A. saccharinum).

Je possède quatres spécimens provenant respectivement de Charlesbourg (26 VI 2007, envergue indéterminée, à la lumière de la maison), Lac St-Charles (6 VI 2007, envergure indéterminée, dans un appartement privé) et Charlesbourg (2 spécimens, 13 VI 2008, au piège lumineux, 3,7 et 4 cm).

Fred

8 juillet 2009

Darapsa myron


C'est le premier sphinx que je vous présente. Cette espèce serait occasionnelle au Québec, justement, j'en ai pris deux en Ontario, à Flamborough. Les information internet à son sujet son fausse, en fait la distribution, car jamais on ne fait état de sa présence au Canada. Son aire de distribution s'étendrait du Maine à la Floride et du Dakota du Nord jusqu'au Nouveau-Mexique. Il vivrait aussi au Mexique.

Partout sur les pages net au sujet de ce papillon, on ne parle que de la Vigne vierge de Virginie (Parthenocissus quinquefolia (L.) Planch.) comme plante hôte, alors que selon le Handfield on noterais aussi Viburnum, Ampelopis, Parthenocissus et Vitis.

Ce sphinx, adulte, ce nourrit de nectar. Il vient donc à la miellée, mais aussi aux lumières. C'est ainsi que j'ai capturé mes deux spécimens en Juillet 2007. Le premier mesure 6 cm d'envergure, alors que le deuxième est passablement magané.

Aussi, cette espèce, appelé sphinx de myron en français, aurait deux générations, du moins du côté américain.

Fred

7 juillet 2009

Grammia arge


Peu d'informations sont disponibles sur cette espèce, puisqu'elle semble peu commune. L'apantèse sobre, de son petit nom, est rare, voir très rare, selon les régions du Québec. Justement, le mien provient d'une capture en Ontario. Cette espèce vient à la lumière.

Il s'étend du Québec à la Floride et du Nouveau-Mexique jusqu'au Dakota du Nord. Dans la belle province, il vole de Juillet à Septembre.

Pour ceux qui n'ont pas accès au Handfield et qui ont des Arctiidae à identifier, vous pouvez utiliser ce document du gouvernement canadien. Les espèces de genre Grammia peuvent être difficile à différencier, mais une bonne comparaison des taches vous aidera.

Ma bête de Flamborough, où je l'ai prise entre le 16 et le 20 juillet 2007. Elle mesure 4 cm d'envergure.

Leucoma salicis


Ce petit papillon blanc pourrait paraître bien ordinaire, voir sans intérêt pour un blog comme le mien qui présente certaines espèces bien précieuses, particulières, rares ou impressionnantes.

En fait, je l'ai découvert lors de mon voyage sur la Côte-Nord à l'été 2008. Ce lépidoptère nocturne, dont le nom français est Papillon satiné, serait commun selon un cycle de trois ou quatre ans. Il y a un pic une certaine année, puis une baisse et on remonte tranquillement. Éviddement, invasion de papillons rime avec invasion de chenilles et défoliation et destruction de la plante hôte. Pour cette espèce, on parle de peupliers.

En 2006, il a été très commun, puis, ce phénomène s'est reproduit en 2008 lors de voyage. De plus, il semble qu'ils aient été très commun en 2007 aussi. Nous séjournions sur un terrain de camping à Pointe-aux-Outardes. Mes captures se sont faites sur la façade et à l'intérieur des toilettes du camping. Il y avait des papillons par dizaines. Ils y avaient été attirés par les lumières, allumées même en pleine nuit, sous un immense ciel étoilé. J'ai même lu qu'à certains endroits, la quantité industrielle de papillons pouvait nuire à la conduite automobile.

Les régions touchées par ces invasions sont la Capitale- Nationale, Chaudière-Appalache, le Bas-St-Laurent, la Gaspésie et la Côte-Nord. Même si je n'ai pas d'informations à ce sujet, je suppose, vue le territoire touché, qu'il pourrait y en avoir dans Charlevoix et au Saguenay Lac-St-Jean, du moins à l'embouchure du Fjord.

Aussi, il s'agit d'une espèce qui a été introduite au Massachusetts, près de Boston et au New Hampshire, près de Hampton. Elle est présente aux Îles-de-la-Madeleine de puis 1937 et a été aperçu pour la première fois à Beauport, Québec et Cap-Rouge en 1938. (Source Le Guide des Papillons du Québec, Louis Handfield, 1998).

Les miens ont été pris le 14 VI 2008 et mesure 4 cm d'envergure. J'ai deux mâles. Ils sont faciles à distinguer puisque l'espèce présente un dimorphisme sexuel important au niveau des antennes. Les mâles ont d'immences antennes plumeuses, dont l'extrémité est visible sur ma photo, sous les ailes.

Ma principale source pour cet article, que je vous invite d'ailleurs à lire, est un article très intéressant de Stéphane Dumont, paru dans le Nouv'ailes Vol. 18 n°3 Automne 2008. Cette revue est disponible auprès de l'AEAQ.

Fred
 
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