27 novembre 2010

Oxynopterus auduoin


Ce taupin, famille des Elateridae, est un des plus gros du monde. En effet, avec une longueur de 65 centimètres, cette bête est bien impressionnante. D'autant plus si l'on pense à l'incroyable faculté qu'ont les insectes de cette famille à entrechoquer leurs élytres et leur pronotum dans un craquement sourd afin de se remettre sur pattes ou de surprendre un prédateur. Leur nom anglais (Click beetle) témoigne de ce fait. Je dois aussi mentionner qu'il provient de malaisie.


Fred

22 novembre 2010

Neptunides polychrous


Bonjour,

Cette cétoine provient des régions tropicales d'Afrique de l'est, dont de la Tanzanie.
Les mâles possèdent un dimorphisme sexuel intéressant. Ils sont en effet les seuls à posséder une corne en forme de trident sur la tête. C'est aussi de là que provient le nom de leur genre, en référence à l'arme du dieu romain Neptune.
Je vous mets aussi ce liens vers un un forum français très intéressant. Il est question dans ce post de la nomenclature changeant de ce groupe. À vérifier!

http://www.insecte.org/forum/viewtopic.php?f=1&t=2966&view=next

Mon spécimen provient des montagnes Rungwe en Tanzanie, où il a été capturé en avril ou mai 2008.

Fred

13 novembre 2010

Actualité du blog

Salut groupe!
J'ai fait un remaniement de mes libellés.
En effet, certains (Boutique, Paléontologie, Piège, Photo Nature, Maladies et parasites...) que je jugeais inutile ont disparus.
Quant à Reportages et à Documents entomologiques, je les ai combiné pour former Documents et Reportages. Ce libellé contient donc tous les messages informatifs non en lien avec ma collection.
À partir de maintenant, tous les libellés comme Coloéptères québecois ou Insectes tropicaux ne concerneront que ma collection.

Ces modifications avaient pour but de rendre la recherche plus simple et d'alléger cette partie du blog.

Il me reste à mettre quelques articles à jour, mais c'est déjà beaucoup mieux.

Fred

Chroniqueurs Insectes

Voici un beau projet de Denis Dumoulin. Il a réunit huit entomologistes amateurs auteurs (dont moi), et créé une page sur le site de l'AEAQ pour héberger ces textes. Je vous invite à aller les lire, c'est très intéressant.
À voir dans le menu de droite sur le site de l'AEAQ.

P.S. Toutes mes chroniques publiées pour ce projet, ce retrouveront aussi sur mon blog.

Fred

Megasoma elephas


Voici une espèce très intéressante et au look très particulier, mais impressionnant. Megasoma elephas est une espèce appartenant aux Scarabaeidae et à la sous-famille de Dynastinae. Il y a plusieurs sous-espèces M. elephas, donc M. elephas iijimai, M. elephas elephas et M. elephas occidentalis.

Ces dynastes sont actifs la nuit et vivent principalement dans les forêts tropicales d’Amérique du Sud et Centrale, du Mexique jusqu’au sud du Texas, ainsi que dans certaines régions d’Australie.

Ces coléoptères mesurent entre 70 et 120 mm, mais les mâles peuvent souvent mesurer le double ou le triple des femelles. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ces insectes sont bel et bien noirs et non jaune-brun. Ils sont effectivement recouverts d’une couche dense et uniforme de poils, ce qui leur donne cette illusion de couleur. Les mâles possèdent deux courtes cornes sur le prothorax et deux plus importantes sur la tête. Ces dernières leur servent à se battre pour obtenir de la nourriture et des femelles. Pour leur part, les femelles n’ont pas besoin de ces ornements.

Les femelles pondent leurs œufs dans des souches en décomposition ou, parfois, directement dans le sol. Après trois semaines de développement à l’intérieur de l’œuf, les larves blanches à la tête brune sortent de leurs abris. Les vers peuvent passer jusqu’à trois ans à gruger de la matière organique avant d’entreprendre un stade nymphal de 5 semaines. Suite à cela, l’adulte vivra environ 3 mois.
Durant cette période, ils se nourriront de la sève, mais aussi de l’écorce de certains arbres ainsi que de fruits, tels que des ananas, des longanes et des litchis.

Finalement, voici trois faits intéressants au sujet de ces insectes.

Ils sont capables, afin d’éviter des problèmes liés aux chutes de températures extérieures, de maintenir leur température interne à une haute température.

En lien avec un projet de recherche du Pentagone, des chercheurs de l’Université Berkeley de Californie ont implanté des puces électroniques à des nymphes de ces coléoptères. Cela avait pour but de les télécommander durant leur vol en envoyant des chocs dans leurs muscles alaires d’un côté ou de l’autre. Voici un article très intéressant à ce sujet : http://news.bbc.co.uk/2/hi/technology/8302903.stm


Aussi, en lien avec le cycle vital de ces insectes, il faut dire qu’ils sont menacés. En effet, ils ont besoin de très grosses souches pour compléter leur long développement. Malheureusement, à cause de la déforestation pour l’industrie, l’agriculture ou les pâturages, celles-ci sont de plus en plus rares et cela cause une baisse des populations.

Marpesia petreus


Il fait partie de la famille des Nymphalidés, de la sous-familles des Cyrestinae et de la tribu Cyrestini. Il y a 17 espèces dans le genre Marpesia, mais petreus fut décrite en 1776 par Pieter Cramer (entomologiste néerlandais).

Ce lépidoptère se retrouve du Brésil, jusqu’aux États-Unis au nord. On peut mentionner qu’il vol dans le ciel des pays d’Amérique Centrale, du Mexique et des Caraïbes (dont la Dominique, Porto Rico, la Guadeloupe et Ste-Lucie). Aux États-Unis, il est plus commun dans le sud de la Floride, mais s’égare en Arizona, au Colorado, au Nebraska, au Kansas et au Texas.

Les œufs, couleur de paille, sont pondus isolés sur les feuilles de la plante hôte.
La chenille sortie de cet œuf est multicolore. Effectivement, elle présente des motifs orange, jaune et noir sur les flancs. Son dos comporte une série de triangles jaunâtres et quatre épines noires. Sa tête, large et rougeâtre, porte aussi une paire de cornes longues et minces. Cette photo d’Alan Chin-Lee, publiée sur Bug Guide, présente très bien ces aspects : http://bugguide.net/node/view/6254/bgimage
Cette larve se nourrit de feuilles de figuier (Ficus carica, F. citrifolia et F. pumila). Elle est active de jour et demeure sur la face supérieure des feuilles.
La chrysalide est blanchâtre, mais présente aussi des marques noires sur les côtés. On retrouve une série de plusieurs épines noires sur son dos. Elle se tient suspendue à une tige. Voici une autre photo d’Alan Chin-Lee pour illustrer ce concept : http://bugguide.net/node/view/200358/bgimage

Une bestiole ayant une envergure de 70 à 95 mm sortira de cette chrysalide. L’extrémité allongée des ailes supérieures et les ailes inférieures ayant une queue en forme de dague (d’où le nom anglais dagger-like) sont caractéristiques de ce papillon. Pour l’identifier, on peut aussi se fier à la couleur orange et aux trois minces lignes noires de la face supérieure des ailes et à la couleur brun et noir de l’autre côté. Ceci a pour but de se camoufler parmi les feuilles mortes lorsque les ailes sont repliées sur le dos.
Les spécimens du genre Marpesia peuvent facilement être confondus les Papilionidae à cause de leurs longues queues et de leur habitude à s’abreuver sur le sol des chemins et du bord des rivières. Par contre, on peut les différencier en examinant leurs antennes : celles des Marpesia sont droites jusqu’au bout, alors que le bout celles des Papilionidae sont recourbées.

La forme des ailes de Marpesia petreus est plus extravagante que celle de toute autre espèce de ce genre.

Les adultes se nourrissent du nectar d’asclépiade plus au nord (Floride), et de celui des Cordia, des Casearia, des Lantana et des Crotons sous les tropiques.

L’habitat de ses insectes correspond aux forêts tropicales situées entre le niveau de la mer et 1000 mètres d’altitude.
Les mâles de cette espèce se tiennent perchés dans les arbres entre 15 et 30 pieds de hauteur à la recherche d’une femelle.
C’est un insecte actif, farouche, difficile à approcher. Ils volettent constamment d’un point à un autre. Par contre, il semblerait qu’ils soient plus calmes et faciles à observer se nourrissant les ailes à plat, déployant ses belles couleurs, lorsque le temps est plus frais.

Ce papillon vole toute l’année sous ces latitudes, mais est plus commun de mai à juillet.

Les données de mon spécimen sont les suivantes : Iquitos, Loreto, Pérou, IV 2009

Fred

Bibliographie :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marpesia_petreus
http://www.mariposasmexicanas.com/marpesia_petreus.htm
http://www.butterfliesandmoths.org/species?l=1822
http://www.learnaboutbutterflies.com/Amazon%20-%20Marpesia%20petreus.htm
http://www.inra.fr/papillon/papilion/nymphali/textfr/m_petreu.htm
http://bugguide.net/node/view/3480

Les Araignées danseuses

Ce vidéo est un extrait de «What Females Want and Males Will Do», un reportage de l’émission «Nature» produite par PBS. Il présente le projet de recherche de Damian Elias, de l’université de Toronto. Il a travaillé sur les techniques de séduction des mâles araignées sauteuses. Grâce à une caméra à très haute vitesse et à un vibromètre, il a découvert et prouvé, qu’en plus de dansé pour courtisé les femelles, les mâles chantent. En effet, le mouvement de leurs pattes et de leur abdomen sont trop rapide pour l’œil humain. Je vous invite à visionner le vidéo pour plus de détails, pour les circonstances de l’expérience ainsi que pour toutes les conclusions et des explications à celles-ci.

P.S. Ce texte paraîtra dans le prochain Nouv'Ailes.

Fred

Top 10 des Insectes

Ce montage amateur débute par un classement de 10 insectes intitulé «The Grotesque, Weird and Wonderful» («Le Grotesque, Étrange et Merveilleux»). Il présente les 10 insectes les plus épouvantables selon le créateur du vidéo. Chaque espèce est accompagnée de photos, de la justification du classement et parfois de clips. Cela concerne des guêpes parasitoïdes, des prédateurs agressifs telles la mante religieuse, la cicindèle ou la libellule, des fourmis et des hyménoptères sociaux. Les images sont accompagnées de la chanson «Micro Cuts» de Muse. Par contre, c’est plus pour la suite du vidéo que je vous en parle. À partir de 4 :00, les images d’intérêt commencent vraiment. On écoute alors un reportage de la National Geographic présentant les images de l’éclosion des larves de guêpes parasitoïdes d’une chenille. Celles-ci sont alors âgées de 12 jours et leur taille atteint celle d’un grain riz. Les images les plus spectaculaires sont définitivement celles où l’on voit des dizaines de larves grouillantes éclore en même temps du corps miné de la chenille. On peut aussi mentionner les images prises à l’intérieur du corps de l’animal parasité où l’on voit les larves se mouvoir. Ce même mouvement est aussi distinguable de l’extérieur sur plusieurs images. Les larves nouvellement éclosent forment alors des cocons autour de la chenille toujours vivante. Celle-ci adopte alors un comportement très étrange. Elle recouvre les cocons de ses hôtes avec la soie qu’elle aurait normalement utilisée pour le sien. De plus, elle se met à protéger ces envahisseurs d’éventuels parasites et repousse leurs prédateurs. Les scientifiques croient donc que les parasites affectent aussi son cerveau. Elle continuera à jouer les gardes du corps jusqu’à sa mort. Je vous invite aussi fortement à visionner ce vidéo très intéressant pour plus de détails et, comme le dit le dicton, une image vaut mille mots.

P.S. Ce texte paraîtra dans le prochain Nouv'Ailes.

Fred

Encore les punaises de lit

Voici une belle version de la nouvelle par le réseau de nouvelle taïwanais NMA News.

10 novembre 2010

Une sauterelle trop bien équipé

En effet, les mâles de l'espèce Platycleis affinis possèdent des testicules de 70 mg., correspondant à 14% de sa masse corporelle.
Lisez cet article: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/science/2010/11/10/001-sauterelle-testicules.shtml

Fred

2 novembre 2010

Épidémie de punaises de lit à Montréal et NewYork

Voici quelques articles d'actualité à ce sujet.

http://www.tv5.ca/webvideo/club-social-mariages-en-serie-2360.html

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gjhkGWCwdb4PSaLsxNaUFq7n6wCg?docId=CNG.64a4a016b33e2fa5ecf651b97ec95347.721

Ce dernier article, de Radio-Canada, est particulièrement intéressant.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/sante/2010/10/26/003-punaisesdelit-quebec.shtml

Fred

Clubsocial à l'AEAQ

Bonjours à tous,
Cet émission de TV5 est venu tourné lors d'une rencontre (atelier de montage) de l'AEAQ à Montréal. Voici le lien vers l'émission. L'AEAQ est présente dans les deux premières et les deux dernières minutes de l'émission.

http://www.tv5.ca/webvideo/club-social-mariages-en-serie-2360.html

Fred
 
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