27 décembre 2009

Les criquets utilisent leur vue pour s'orienter

Bonjour,
Je vous parle aujourd'hui d'un article que j'ai précédemment découvert dans un quotidien de Québec, puis trouvé sur le web. Il traite d'une découverte de chercheurs de l'université de Cambridge quant à l'utilisation faite de leur yeux par les criquets migrateurs dans leurs déplacements.
Je vous laisse lire la suite.
http://www.lematin.ch/flash-info/sciences-environnement/criquets-migrateurs-utilisent-vue-orienter

Fred

23 décembre 2009

Catocala unijuga


Comme je vous l'avais promis, voici le premier Catocala de mon blog.
Les noctuidés de ce genre viennent à la miellée et plus rarement à la lumière. Les individus de cette espèce apprécient particulièrement s'abreuver aux fleurs comme l'asclépiade. De jour, ils se tiennent habituellement haut sur le tronc des arbres afin d'échapper aux prédateurs, et ce malgré leur incroyable camouflage. En effet, le motifs de leurs ailes antérieures imitent à la perfection les formes de l'écorce des arbres. Son nom français est likénée rougeâtre.

Quant à elle, les larves se nourrissent de peuplier et de saule.

C'est l'espèce de Catocala ayant la plus grande période de vol. Contrairement à d'autres familles de papillons nocturnes (Tels les Saturnidés), les noctuidés se nourrissent. Cette espèce vole donc, au Québec, de juillet à octobre. D'ailleurs, c'est une des espèces les plus commune.

Son aire de répartition s'étend du Nevada et de l'Idaho au Maine, au New Jersey et à la Virginie. Elle se retrouve aussi dans toutes les provinces canadiennes.

Mon spécimen mesure 73 mm. Une amie de ma mère a trouvé son cocon dans notre parasol à la fin de juin 2008. Il a donc éclos et s'est retrouvé dans ma collection.

Votre humble serviteur.

Fred

19 décembre 2009

Actualité des fêtes

Bonjour à tous,
Premièrement, le plus important, je veux souhaiter à tous mes lecteurs et toutes mes lectrices de passer un incroyable Noël, d'avoir full cadeaux et que tous vos rêves d'amour, de santé et d'argent se réalise en 2010!
Deuxièmement, le premier sondage est terminé avec très peu de votes (3 dont le mien ;) ). Je vais ternir compte des commentaire et faire plus de recherche sur ce qui ce cache derrière l'insecte, soit son histoire, son évolution et l'origine de son nom.
Troisièmement, il semblerait que Passion Papillon, au Lac-Beauport, organise une journée familiale le 28 décembre. Je n'ai malheureusement pas plus détails.
Quatrièmement, l'atelier Jean Paquet a un nouveau site. Il est magnifique et plus à jour que l'ancien, qui était devenu désuet. http://www.atelierjeanpaquet.com/

N'hésiter pas à poster des commentaires sur ce message ou dans le livre d'or pour promouvoir vos évênements (Peu importe le pays ou la région) et vos publications. Ils se retrouveront peut-être dans mon prochain message d'actualité.

Fred

Joyeux Noël!!!!! : )

16 décembre 2009

Halysidota tesselaris


Bonjour à tous!!!
Je viens ici pour présenter, non pas un catocala qui ferait suite au texte de Denis, mais bien un arctiidae. Son nom vernaculaire est Halisidote du pommier. Suite au sondage (qui n'est d'ailleurs pas encore terminé) qui m'a démontré que vous aimiez avoir des infos sur l'origine de nom, voici ce que j'ai trouvé. tesselaris provient du latin tessela, qui signifie petit carré de pierre. Cela ferait référence au motif de mosaïque des ailes supérieures.

Il est répandu du sud du Canada jusqu'au Texas et au centre de la Floride. Ceci correspond aux trois-quarts du continent américain; ce lépidoptère est en effet absent à l'ouest des Rocheuses.

Comme une foule d'espèces de cette famille, il possède, à l'état adulte, un goût aigre et poison. Cette défense chimique indiquée habituellement par des couleurs vives telles le rouge ou le jaune provient des plantes hôtes mangées par la larve. Aucune étude concrète n'a été réalisé sur celle-ci, mais elle pourrait posséder cette caractéristique.
Les plantes hôtes de l'espèce sont les suivantes: aulne, frêne, bouleau, bleuet, châtaigne, orme, micocoulier, raisin, noisette, chêne, noyer, saule, caryer, peuplier, tilleul, érable, prunier, pommier, amelanchier. Par contre, ce n'est pas une espèce reconnue pour les dégâts qu'elle cause au arbre et divers arbustes qui l'alimentent.

Ce spécimen de 45 mm, provient lui aussi de la sablière de Pont-Rouge. Je l'ai capturé le 17 juin de l'année en cours. Il est venu à mon piège lumineux.

Fred

10 décembre 2009

Mes pièges à insectes, ou comment ce débrouiller avec les moyens du bord

Pour tous ceux qui sont intéressé à capturé des insectes facilement et presque sans efforts, ceci est pour vous!
Ce document préparé par Patrick Bonneau présente une quantité incroyable de pièges de toutes sortes. Je met par contre un bémol au niveau des insectes qu'il est possibles de capturer, car ce semble être un document français, et non québecois. Mais comme j'ai plus de lecteurs Français que Québecois, c'est merveilleux pour vous, chers cousins! :)
Lorsque je testerai certaines des techniques présentées par M. Bonneau, je vous ferai mon propre résumé.

http://www.insecte.org/photos/archives/MES_PIEGES_A_INSECTES.pdf

Fred

Merci à Jean Brodeur pour cette décopuverte.

Les Catocala

Je dois vous présenter une espèce de ce genre. Je me suis alors demandé comment introduire ce groupe incroyable. J'ai immédiatement pensé à Denis Dumoulin, représentant Montréal de l'AEAQ et webmester de site de l'organisme. Voici donc le texte qu'il m'a pondu:

Les Catocala, de la grande famille des Noctuidae, sous-famille des Catocalinae, font partie d’un type de papillon des plus évolués, grâce, entre autre, à leur tympanum sur le côté du méthatoraxe qui leur permet d’entendre les sons et même les ultrasons. Ils sont aussi pourvus de frenulums (tiges rigides de type membraneuse) qui se contracte à chaque battement d’ailes, se qui empêche les ailes inférieures de passer par-dessus les ailes supérieures durant des manœuvres aériennes de haute voltige, car ils sont capables d’effectuer de véritables vrilles telles des as du vol à bord d’un F-16. Ainsi, dès qu’ils détectent un ultrason émis par une chauve-souris, ils partent en vrille pour échapper à la bête. Même si parfois ils y perdent quelques écailles, ils survivrent, la plupart du temps, à ces attaques.

Pour les voir, on doit avoir recours à une technique d’appâtage spécifique qui s’appelle la miellée. Cette mixture est constituée de sucre, de mélasse, de bière, de vin, de vinaigre de vin, de bananes écrasées et autres pour former une substance caramélisée que l’on peut appliquer sur l’écorce des arbres. La nuit venue, les Catocala viennent s’y délecter au grand bonheur de l’entomologiste, présent pour observer le bal magnifique de ces merveilles aillées.

Les œufs sont déposés dans les orifices de l’écorces des arbres et y passent l’hiver, pour ensuite éclore au printemps et recommencer le cycle de la vie.

Merci Denis!

Fred

5 décembre 2009

Sondage

Afin de savoir ce que vous pensez de mon travail et de quelle manière je pourrais l'améliorer, j'ai créé un sondage. En fait, à chaque deux semaines, il y aura une nouvelle question. Les question est dans le menu de gauche et prend donc fin le 19 décembre, à midi.
Répondez honnêtement et en grand nombre!

Merci

Fred

29 novembre 2009

Habrosyne scripta


Voici le premier Drepanidae que je vous présente. Il y a deux espèces de ce genre en Amérique du Nord, et les deux vivent au Québec. Je les ai d'ailleurs capturé les deux, mais mon H. gloriosa n'est pas vraiment photogénique. Le problème que posent ces deux espèces est leur ressemblance. Mais, voici un montage que Pierre Legault a préparé et partagé sur les forums de l'AEAQ pour différencier les deux Habrosynes. http://forums.aeaq.ca/tm.aspx?m=18574

L'espèce que je vous présente ici se retrouve du Labrador à l'Île de Vancouver. Chez nos voisin, sa limite sud est la Caroline du Nord, le Mississippi et l'Arizona. Au Québec, elle est plus commune que H. gloriosa, qui elle, est plutôt rare (Handfield, 1998). Chacune des deux espèces a deux générations au sud de la province et elles volent de mai à septembre.

La larve se nourrit de mûres et de framboises ainsi que de bouleau et de lilas.

Mon spécimen a été capturé à Pont-Rouge le 23 VI 2009 (Tout comme mon H. gloriosa). Il mesure 35 mm d'une aile à l'autre.


Fred

28 novembre 2009

Feralia comstocki

Y en a-t-il parmis vous qui connaîssent John Henry Comstock, un entomologiste et un des fondateurs du Nature Study Movement au début du XXième siècle? Peut-être connaîssez-vous plus sa femme, Anna Botsford Comstock, qui est devenue une figure marquante de ce mouvement volant la vedette à son homme? C'est tout de même de John que provient le nom de ce noctuidé.

Il vit au sud de la forêt boréale, de l'île de Vancouver jusqu'à Terre-Neuve, et au sud de l'Oregon à la Caroline du Nord et la région du sud des Appalaches.


C'est aussi un défoliateur. Il se nourrit de pin, de pruche, d'épinette, de sapin et de douglas taxifolié.


Il passera l'hiver sous forme de chrysalide, les adultes volent en mai et juin et on peut observer les larves de juin à août, avant qu'elles ne se fassent leur cocon en août.


Cycle biologique (à l'est des Rocheuses)
Mes deux spécimens ayant respectivement 30 et 31 mm d'envergure d'aile. Le premier provient de chez moi (21 V 2009), alors que l'autre vient de Waterloo, en Estrie (23 V 2009). Tous se sont retrouvé sur mon piège lumineux.

Fred

Actualité

Bonjour à tous,
Comme vous avez pu le constater, j'ai été très actifs durant le mois de novembre, c'est effectivement le mois, depuis les débuts de mon blog, qui comporte le plus de messages.
Vous aussi vous avez été actifs. Grâce à mon compteur, j'ai pu savoir que des visiteurs venaient de partout sur terre (Canada, France, Suisse, Belgique, Allemagne, États-Unis, Brésil, Réunion, Tunisie, Kazakhstan, Liban). J'ai aussi plusieurs commentaires sur mon blog et un premier dans mon livre d'or. N'oubliez pas qu'il existe et que vous pouvez vous y exprimer. Merci à Dominic pour son aide pour identifier plusieurs spécimens et ses commentaires constructifs. J'ai aussi un troisième membre. N'hésitez pas à devenir membre, ça ne vous prend qu'un compte Google et vous pouvez suivre mon blog de plus près.
Maintenant, passons à la vrai actualité,
1. Si vous voulez devenir membre de l'AEAQ, c'est maintenant, et jusqu'au 1er avril, le période d'inscription. Vous pourriez recevoir le Nouv'ailes, avoir des rabais dans certains magasins et avoir des avantages sur les forums de l'AEAQ. http://www.aeaq.ca/
2. Le fabuleux magazine Nature Sauvage vient de publier son numéro d'hiver 2009-2010. Cherchez cette très intéressante revue sur la nature du Québec et découvrez y des articles passionnants, écrits par des passionnés et des professionnels.
3. Pendant que mon boisé de chasse passe au cash, http://www.quebechebdo.com/article-403351-Injonction-demandee-par-Quebec-pour-arreter-une-coupe-illegale-darbres.html, je vous souhaite une joyeuse fin de semaine.

Fred

THE BUTTERFLIES AND MOTHS (LEPIDOPTERA) OF THE CANADIAN SHIELD NATUREL REGION OF ALBERTA

Voici un magnifique document sur lequel je suis tombé. Il a été préparé par Chris Schmidt et Greg Pohl en 2000. Ils présentent une liste des espèces de papillons de ce coin de notre beau pays, avec des informations, des images et des cartes pour plusieurs espèces. Et le plus merveilleux, c'est qu'on peut le consulter un entier et gratuitement sur le web.
http://tpr.alberta.ca/parks/heritageinfocentre/docs/butterflies_moths_canadian_shield.pdf

Fred

P.S. Je libelle ce message Papillons Québecois et Papillons tropicaux, car il présente des espèces présentes au Québec, et d'autres absentes.

Drasteria adumbrata alleni


Ce papillon, sans nom vernaculaire, fait partie des noctuidés. Je vous présente la seule sous-espèce présente au Québec, mais saxea se retrouve aussi en Amérique du nord (soit de la Colombie-Britanique et du sud-ouest de l'alberta jusqu'au Colorado et à la Californie. Pour notre sous-espèce, c'est plutôt de l'est de l'Alberta jusqu'à l'état de New York et la Nouvelle-Écosse.

Elle se nourrit de bleuet (Vaccinium) et de raisin d'ours (Arctostaphylos uva-ursi L.). L'espèce vole de mai à juillet.
Il s'agit d'une autre prise des lumières de Pont-Rouge (17 VI 09). Pourtant, selon le Handfield (1998), elle ne viendrait que très rarement aux lumières. Elle mesure 30 mm d'envergure.

27 novembre 2009

Datana ministra


Lorsqu'on fait des recherches sur cette espèce, ce qui ressort est son côté destructeur. Je m'explique. La chenille à col jaune est un défoliateur d'une quantité incroyable d'espèce d'arbres et d'arbustre. Elle est très polyphage. Les ravages seraient commun dans les Appalaches et les monts Ozark aux États-Unis. Les végétaux touchés sont les noyers, les chênes, les pommiers, les érables, les saules, les caryers, les pruniers, les tilleuls, les sorbiers, les peupliers, les hêtres, les summacs, les ronces, les ormes et bien d'autres.

La femelle pond ses oeufs (50 à 100) en masse sous les feuilles. Les chenilles se nourissent alors en groupes et forment des colonies. Pourtant, selon le Handfield (1998), l'abondance de ce lépidoptère varie beaucoup d'années après années. Elles s'enfouissent sous la terre pour former leur pupe et y passer l'hivers. Les imagos apparaissent ensuite en juin et juillet.

Mon spécimen mesure 46 mm. Je l'ai capturé à Pont-Rouge, le 17 VI 2009. Il a été attiré par mon piège lumineux. Merci à Chantale Hamel-Kropf pour l'avoir identifié.
Fred

19 novembre 2009

La plus vieille toile d'araignée du monde

Elle a été découverte dans un morceau d'ambre datant de 140 millions d'année.
Voici l'article original. Je vous incite à lire en entier le cour texte en français, c'est très intéressant.
http://www.maxisciences.com/fossile/la-plus-vieille-toile-d-039-araignee-du-monde-retrouvee-fossilisee-dans-l-039-ambre-en-images_art4406.html

Fred

Nouveau Géocompteur

Bonjour cher lecteur,
Grâce à l'aide d'Élyse Létourneau (http://elysetrouvailles.blogspot.com/ et http://elyseprogtools.blogspot.com/), j'ai pu installé un géocmpteur. Je vous en avais déjà parler précédemmennt, mais là c'est vrai.
Je garde encore mon autre compteur qui m'indique combien j'ai de visiteurs depuis le début. Celui-ci m'indique par contre d'où viennent mes lecteurs et combien sont-ils online. Vous remarquerez qu'il n'indique pas le même nombre de visiteurs hebdomadaires que l'autre, la raison est fort simple, ils ne sont pas sur le même fuseau horraire.
Par contre, si jamais vous remarquez qu'il n'indique pas vos visites, en fait si votre ville n'apparaît pas sur la liste, ou qu'il ne vous indique pas comme étant online. Dîtes-le moi. Je veux m'assurer qu'il fonctionne bien.
En se qui concerne votre vie privé, ne vous inquiéter pas, je ne sais aucune autre information que la ville d'où viennent mes lecteurs, ce qui ne devrait poser de problèmes à personne, vous d'ailleurs où je reste. : )

Fred

Des insectes de colle

Amateur de bricolage?
Amateur d'insectes?
Ceci est pour vous; des insectes en colle chaude. Je n'ai pas encore essayé, mais ça semble très bien.
Si quelqu'un essaye, j'aimerais bien en aoir des nouvelles dans les commentaires.

http://www.instructables.com/id/Glue-Bugs/

Fred

18 novembre 2009

Callopistria cordata


Bonojour,

Voici une magnifique petite noctuide. Elle vit dans tout l'Est de l'Amérique du Nord. Au Québec, elle est très commune et apprécie les millieux humides tels les marécages, les érablières ou les champs. Elle se nourrit de fougère. Ce papillon vole de juin à août.

C'est une espèce qui vient à la lumière. C'est d'ailleurs grâce à un tel piège que je l'ai capturé le 17 juin 2009 à la sablière de Pont-Rouge. Mon spécimen mesure 24 mm d'envergure.

Fred

15 novembre 2009

Biston betularia cognataria


Cette photo ne sera pas la plus belle que vous verrez de cette espèce sur le net. C'est parce que les ailes de mon spécimen sont mal placées et que la lumière n'est pas bonne. Ceci dit, commençons avec les informations.

Ce géométridé, l'arpenteuse cornue, se retrouve d'un océan à l'autre en Amérique du Nord et dans les régions tempérées de l'Eurasie. La sous-espèce congnataria est la sous-espèce américaine.

À l'origine, cette espèce, volant de nuit, se reposait sur les bouleaux pendant le jour. La pollution causée par les usines dans les régions industrielles d'Angleterre à noircit les arbres. Des quantités de charbon se sont déposées sur les arbres et les lichens blanc qui les recouvraient ont disparus. Les papillons, qui eux étaient blancs, étaient donc à la merci de leurs prédateurs, car leur camouflage ne fonctionnait plus. Un premier spécimen de forme sombre a été aperçu pour la première fois en 1848 à Manchester, 47 ans plus tard, elle formait 98% de la population de cette région. Toujours en Grande-Bretagne, c'est à partir de 1960 que la forme blanche redevient fréquente, cela coïncide avec les efforts mis en place dans ce pays pour améliorer la qualité de l'air. C'est pour ça que c'est une espèce importante pour comprendre l'évolution et que son exemple est souvent utilisé pour le mélanisme ou la théorie de l'évolution de Charles Darwin. Au Québec, la forme sombre se retrouve plus dans les zones polluées et forme 10% (En 1998) de la population dans le sud-ouest.

Ce lépidoptère se nourrit d'une grande quantité d'arbre dont le bouleau, l'érable, le cerisier, le pin blanc, le saule pleureur, le bleuetier, le framboisier, le noyer et l'orme.

Mon spécimen mesure 39 mm et provient de Flamborough où je l'ai pris à la lumière de mon piège le 3 août 2008.
fred

Est-ce que mon scorpion est un Lychas?


Bonjour,

Au mois d'avril, je vous ai présenter un scorpion de ma collection, jusqu'alors non-identifié.

Mais un lecteur de mon blog, un certain Dominic, m'a proposé dans un commentaire, qu'il pourrais s'agir d'un Lychas sp. Pour cela, il devais avoir un deuxième pique sur son éguillon. Comme de fait, voici une photo.

J'aimerais que Dominic ou un autre connaisseur en scorpion me confirme ceci grâce à la photo.


Merci


Frédéric McCune

7 novembre 2009

Sites Internet et Livres utiles à l’entomologie amateur au Québec

Voici un document que j'ai préparer en vue d'animation dans une classe. Je trouvais bon de vous en faire profiter.

Sites Internet et Livres utiles à l’entomologie amateur au Québec

Ø Association des entomologistes amateurs du Québec. http://www.aeaq.ca/
Ø Les Insectes du Québec, Site et Livre de Yves Dubuc. http://www.lesinsectesduquebec.com/
Ø Québec Sauvage, Forum sur la nature au Québec. http://quebecsauvage.naturalforum.net/forum.htm
Ø La Corporation entomofaune du Québec. http://entomofaune.qc.ca/
Ø Atelier Jean Paquet, Matériel entomologique. http://www.quebecinsectes.com/pages/pages_francais/macrodontia_francais.html
Ø Insectes Mondiaux et Passion Papillon, Vente et encadrement d’insectes tropicaux. http://www.entomopro.com/
Ø Un dossier très complet sur l’anatomie des insectes qui m’a été utile pour mon diaporama. http://www.cst.rnu.tn/html/fr/dos-scien/anatomie-fr.pdf
Ø Bug Guide, Des milliers de photos d’insectes et d’informations sur celles-ci, de partout en Amérique du Nord. http://bugguide.net/
Et finalement, mon propre blog où je présente les insectes de ma collection en informations et en photos. http://entomocollection.blogspot.com/



Fred

Mouche monstrueuse du crétacé

On voit souvent des insectes prisonnier dans l'ambre, cette pierre jaune translucide. C'est comme ça qu'on a découvert celle-ci. Elle possède un caractère unique dans le monde animal, du passé ou du présent. Sur sa tête, un étrange corne ornée de trois yeux a étonné les scientifiques. Je laisse l'article originale continuer la présentation et vous fournir un supplément d'informations. C'est un autre excellent texte en français et pas trop long. Allez voir les photos.
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/paleontologie/d/la-mouche-a-corne-un-petit-monstre-surgi-du-passe_21104/#xtor=RSS-8

Fred
Merci à Jean-Phillipe Mathieu pour cette découverte.

5 novembre 2009

Une araignée végétarienne

On connaissait déjà des araignées qui se nourissait de pollen ou de nectar, mais en faible quantité. Celle-ci, Bagheera kiplingi, se nourrit presque exclusivement de nectar et de corps beltiems d'acacia qu'elle volent aux fourmies.
Deux cours articles en français très intéressant.
Bonne lecture!!!

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/letonnante-araignee-vegetarienne-est-une-tricheuse_20829/#xtor=RSS-8

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/vivant/20091012.OBS4359/une_araignee_qui_aime_le_vert.html

Fred
Merci à Jean-Philippe Mathieu pour cette découverte!!

Reportage au sujet d'une sauterelle géante qui imite le cri d'une cigale pour la capturée

Le titre peut vous sembler long, et bien le reportage l'est aussi. Et il est en anglais.
Il parle d'une technique de mimétisme incroyable et unique dans le monde animal.
Pour ceux qui ne sont pas intéresse à lire les trois longues pages (Ne croyez pas que je veux vous décourager! Ce reportage est formidable!), je vais vous faire un résumé et je vous situer les passages les plus intéressants.
Donc, on parle de deux experts américains qui font des recherches sur les cigales. Ils sont en expédition en Australie et ils découvrent une immense "Katydid" qui répond aux appels des mâles d'une espèce de cigale. Il s'approche donc, heureux d'avoir découvert l'âme soeur, mais il se retrouve dans les griffes d'une prédatrices sans scrupules. On traite dans l'article du contexte de le découverte, de l'évolution des deux espèces, des techniques et systèmes utilisés par les deux espèces et d'autres exemples chez les arthropodes.
À ce sujet, dans la troisième page, la partie à la fin, en gris, est très intéressantes.
Je vous sugère aussi de regarder le vidéo et d'écouter l'extrait audio du cri de la sauterelle.
Sur, bonne lecture!!!
http://www.newscientist.com/article/mg20327272.000-monster-insect-mimic-lures-prey-with-siren-song.html?page=1

Fred
Merci à Michel Pilon pour cette découverte!!

2 novembre 2009

Salon des Insectes de Montréal







Encore cette année ce fut être expérience extra-
ordinaire et très coûteuse!!
:p

J'ai pu y revoir des gens fantastiques et ceux qui n'y étaient pas ont manqué quelque chose de fabuleux!!!!

Voici quelques photos que j'ai prises.
Pour ceux qui y ont été, je vous invite a me laisser vos commentaires sur le Salon.
Fred

Apantesis phalerata


Bonjour à tous mes fidèles lecteurs,

Vous vous dites sûrement, enfin, un nouvel article. Sachez que je ne peux pas être aussi actif avec l'école et le travail que je l'étais cet été.

Dernièrement, j'ai écris un article au sujet de cette espèce pour le Nouv'ailes, le bulletin des membres de l'AEAQ. Évidemment, je ne vous oublie pas, mais je ne vous fournis pas mon texte en entier. Certains passages contiennent des informations qui diffères de ce que je vous livre habituellement ou quitte d'autres espèces semblables. Je ne veux pas non plus vous faire des textes trop long pour ce genre de blog, et qui pourrait être remplis d'informations innutiles. Message passé!

En voici quatre extraits,

Le 1er août 2008, Apantesis phalerata a eu la mauvaise idée de se posé sur mon drap.

Elle ne serait présente qu’en une génération au Québec, soit du 25 mai au 15 juin. Par contre, il y en aurait jusqu’à trois en Ontario, dont une partielle. Des individus de celles-ci se sont retrouvé quelques fois sur notre territoire. Elle se nourrit de trèfle, de maïs, de pissenlit, de Plantago et Spartina patens.

Notre espèce se retrouve de l’Ontario, le Québec et le Maine jusqu’en Floride et du Dakota du sud au Texas.

Je l’ai attiré à mon drap, placé près de l’eau, grâce à néon black light et un drap blanc. Selon les archives de Météo Média, il a fait une moyenne de 21°C cette journée, donc peut-être 17°C rendu au soir.

Je rajouterais qu'il mesure 34 mm.

Merci

Fred

28 octobre 2009

Salon des Insectes de Montréal



Venez! C'est l'occasion de l'année!

Vous verez des milliers d'insectes montés, en papillotes ou vivants que vous pourez acheter.

Attendez-vous à ce que je vous fasse un résumé.

Pour plus de détails, visitez: http://www.entomopro.com/index.php/MIS#

Fred

11 octobre 2009

Actias luna



Voici notre plus BEAU papillon. Et ce n'est pour faire un effet que je mets des majuscules, il mérite ce titre. Il se retrouve de la Nouvelle-Écosse, jusqu'au Manitoba ou en Saskatchewan. Pour les États-Unis, il s'y retrouverais de l'est, jusqu'aux Grandes Plaines et au sud au Mexique et au Guatemala.


Par contre, pour le capturé, il faut être patient. Il faut attendre jusqu'à tard (Au moins 23h) et trouver un bon spot (Pensez-y pas, je ne vous le dit pas ;). Au Québec, il se retrouve au sud et au centre, mais semble absent du Saguenay et très rare dans l'est. Il serait rare en Abitibi. Un autre facteur qui explique qu'il est difficile à capturer; il ne vit que pendant 10 à 20 jours. Ils n'apprécient pas les zones urbaines ou les endroits pollués. Par contre, lorsqu'on trouve un endroit où il y a des papillons, il y en a habituellement plusieurs.
Effectivement, les adultes vivent sur les réserves faites lorsqu'ils étaient chenille. Ils ne prennent que le temps de se reproduire et d'assurer la survie de l'espèce. C'est pourquoi la femelle vit plus longtemps, elle doit prendre le temps de pondre ses oeufs (100 à 300), ce qui lui prend plusieurs jours.


Les femelle sont très rarement récoltées, car elles ne bougent pas. Les mâles volent la nuit venu pour atteindre une femelle et peuvent avoir la malchance de croiser un piège lumineux. Mais ne croyez pas qu'ils volent à l'aveugle dans l'espoir de rencontrer leur dulcinée; celles-ci appellent. Elles dégagent des phéromones qui sont captés par les mâles grâce à leurs antennes plumeuses sur près d'un kilomètre.


Les chenilles peuvent mesurer, au dernier stade, jusqu'à 8 cm. Elles se nourrissent surtout, sous nos latitudes, de bouleau, mais aussi d'érable, de chêne, d'orme, de saule, de tilleul, d'hêtre, de prunier, de caryer, de noyer et de peuplier faux-tremble. Elles semblent aussi très sélectives selon la localité, se qui rend l'élevage de cette majestueuse espèce très difficile.
Elle fait son cocon dans les feuilles d'un arbre et tombera au sol lorsque celles-ci se détacheront. La neige lui procurera un abris pour résister aux grands vents et à la froideur.

Il s'agirait du premier saturnie américain à avoir été illustré dans un livre. (Réf. Handfield)

Mes spécimes (4) ont été capturé à Stoneham et Pont-Rouge entre le 5 et le 17 juin (Il vole de la mi-mai au début juillet). Ils mesurent 76, 80, 88 89 mm d'envergure.

Fred

9 octobre 2009

Acronicta vulpina


Cette autre Noctuidae vit de Terre-Neuve à la Colombie-Britanique et au sud de New-York au Colorado.

Selon la page de Wikipédia en anglais sur cette espèce: It was formerly considered a subspecies of Acronicta leporina (both species occur in eastern Russia).

Cette espèce n'a pas été introduite, mais serait une sous-espèce asiatique; effectivement, elle est holarctique. Au Québec, elle se retrouve dans les tourbières, les boisés près des cours d'eau et les prairies humides.

Mon spécimen vient d'un piège lumineux tendu dans sablière de Pont-Rouge le 23 juin de cette année. Il a une nevergure de 40 mm.

Toujours selon le Handfield, cette espèce serait rare au Québec (Information de 1998) et volerait de mai à juillet. Elle se nourrit surtout de peuplier faux-trembles.

Acronicta fragilis


L'acronicte fragile est un papillon de la famille des noctuidae. Il se retrouve de Terre-Neuve à Floride et dans l'Ouest canadien et du Minnesota au Kentucky. Il vient à la lumière et à la miellée. Une forme mélanique est assez commune dans le sud du Québec (10% de la population en 1998). Mon spécimen vient de Stoneham où je l'ai pris à la lumière le 13 juin de cette année.

Il a une envergure de 27 mm.

19 septembre 2009

Reportage photo de la BBC

Allo,
Voici la BBC qui nous présente huit créature (Insectes et araignées) vivant dans un cratères de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Certaines ne seraient même pas décrites.
http://news.bbc.co.uk/earth/hi/earth_news/newsid_8241000/8241536.stm

Fred

8 septembre 2009

Actualité

Pour finir en beauté, je vous informe sur le monde entomologique.

1. Planifier votre horraire du mois d'octobre gens du Québec, car le selon des insectes de Montréal se tiendra le 31 octobre. Amateurs d'insectes, vous ne pouvez pas manquez cette occasion. http://www.entomopro.com/index.php/MIS

À noter que le site d'Insectes mondiaux, dont l'adresse apparait ci-haut, s'est refait une beauté et à changé de plateforme.

2. Je travaille présentement à changer mon compteur de visite pour en avoir un présentant les utilisateurs en ligne et les pays d'origine de mes visiteurs. À voir sous peu.

3. Les rencontres et activités mensuelles de l'AEAQ sont recommencées pour l'hiver. www.aeaq.ca

Fred

La nomenclature binominale en entomologie

Ce titre peut sembler donner mal à la tête, mais cela signifie simplement l'écriture des noms scientifiques des insectes. Cette façon de nommer les espèces est utilisée mondialement et pour tout se qui est vivant, donc les bactéries, les protistes, les plantes, les champignons et les animaux. Elle est composé du genre (Premier mot) et de l'espèce (Deuxième mot). Il s'agit de latin.
Lorsqu'un troisième mot suit l'espèce, il s'agit d'un sous-espèce. Dans le cas contraire, lorsqu'on est incappable de pousser plus loin qu'au genre l'identfication d'un spécimen, on écrit sp. (Du latin specie) après celui-ci.
Le genre prend toujours une lettre majuscule au début (Et qu'au début) , alors que l'espèce doit toujours être écrite en minuscule.

Voilà!!!

N.B. Merci à Neopilina, sur le forum des sciences de la vie et de la Terre pour la correction. Sp vient du latin et non de l'anglais comme j'avais écrit originalemment. Ça se prononce spécié.

Boîtes des Papillons nocturnes #1

Allo,

Me revoici avec une autre boîte complète de ma collection.



Elle contient,

-Antheraea polyphemus
-Dryocampa rubicunda
-Lymantria dispar
-Eutrapela clemataria
-Plagodis serinaria
-Tetracis crocallata ospilatata
-Xanthotype urticaria
-Rheumaptera hastata gothicata
-Euchlaena tigrinaria
-Noctua pronuba
-Clostera albosigma
-Eufidonia notataria
-Phyllodesma americana
-Acronicta americana
-Darapsa myron
-Phragmatobia fuliginosa rubricosa
-Halysidota tessellaris
-Sparganothis pattitana
-Hypoprepia fucosa tricolor
-Phlogophora periculosa
-Itame pustularia
-Hypena baltimolaris
-Syngrapha rectangula
-Peridroma saucia
-Abagrotis alternala
-Haploa confusa
-Grammia arge
-Eudryas grata
-Caenurgina sp.
-Dasychira dorsipennata
-Gluphisia septentrionis
-Catocala ultronia
-Alteva punctella
-Anacamptodes sp.
-Aplocera plagiata
-Feltia subgothica
-Idaea rotundopennata
-Acronicta hasta
-Melanolophia canadaria
-Feralia comstocki
-Xanthorhoe abrasaria congregata
-Ectropis crepuscularia
-Cladara atroliturata
-Cladara limitaria
-Cerastis salicarum
-Depressaridae
-Melanolophia canadaria
-Petrophora subaequaria
-Xestia imperita
-Lomographa glomeraria
-Acronicta dactylina
-Acronicta superans
-Eutropela clemataria
-Geometridae
-Acronicta innotata
-Probole sp.
-Dasylophia thyatiroides
-Phlogophora iris
-Tetracis cachexiata
-Zale horrida
-Hyalophora cecropia
-Acronicta morula
-Baileya doubledayi
-Tortricidia testacea
-Amphipyra glabella
-Autographa flagellum
-Sthenopis quadriguttatus
-Leucoma salicis
-Campaea perlata
-Ennomos subsignaria
-Platarctia parthenos
-Heterocampa guttivitta



Certains autres spécimens ne sont même identifiés à la famille. Les espèce de saturnidae et les catocalas vous seront présentez dans un autre message, car ceux de mon autre boîte sont de meilleure qualité pour les photos.



Fred

26 août 2009

Vidéo de montage d'insectes


Bonjour,

Ceci peut être utile à ceux qui ignore comment monter les insectes. Par contre, rien n'est dit au sujet des papillons. Aussi, je ne suis pas trop sûr pour le bout il se le rentre dans la chemise, un bloc de montage fait très bien l'affaire.

Il vaut mieux monter un insecte en plaçant ses pattes et antennes de manière naturelle. C'est plus beau et la perte d'espace n'est très importante pour nous. Ce n'est pas le but de nos collections.

Il en reste cependant que le meilleur outils pour apprendre à monter quelques insectes que soit, le DVD de l'AEAQ est formidable. http://aeaq.ca/ (Voir Docs techniques dans le menu à gauche.)

Fred

Source: http://www.youtube.com/watch?v=fkEkBh-p0vk&feature=player_embedded

Dasylophia thyatiroides


À l'origine, cette espèce était beaucoup plus belle et beaucoup plus pâle.


En 1902, à New Brighton, Pennsylvanie, on récoltait pour la première fois un spécimen foncé. La forme pâle n'y a plus jamais été récolté après 1930. La pollution serait la cause du noircissement.
Par contre, des spécimens pâles sont encore récoltés ailleurs, comme au Québec par exemple. Aussi, il existe une forme mélanique.

Ce notodontidae se nourrit de l'hêtre d'Amérique, d'où son nom français; Notodonte du hêtre.
Au Québec, l'espèce est rare, et serait même très rare où je l'ai récolté. C'était le 30 VI 2008 au Lac-Beauport. Il vient à la lumière.

Fred

19 août 2009

Sthenopis quadriguttatus


L'hépiale à quatre point fait partie de la famille des Hepialidae. C'est un papillon assez commun, mais sa biologie et ses moeurs sont peu connues. Il se nourrit des racines submergées des peupliers, saules et aulnes. Il apprécie donc les millieux humide et on a plus de chance de le trouver près de l'eau. Il a de petites antennes très minces et viens aux lumières. Les mâles sont très rarement récoltés.

Mon spécimen a été capturé dans les toilettes d'un camping de Pointe-aux-Outardes. Les lumières qui restaient ouvertes toute la nuit l'avait sûrement attiré. La capture date du 14 VII 2008. Il mesure 9cm d'envergure.

Cette espèce se distingue des autres hépiales par sa couleur saumonnée.
Et voici quelque liens d'interêt: http://www.pbase.com/jean_neron/image/101736153
http://www.lesinsectesduquebec.com/ (En passant par le uide d'identification des insectes, c'est la première famille de lépidoptères présente.)
Fred

13 août 2009

Noctua pronuba


On le surnomme la fiancée, mais nos cousin l'appelle le hibou. Ce papillon nocturne appréçiant la miellée, se distingue très facilement de toute autre espèce québecoise. Le jaune distinctif de ces ailes postérieurs traversé par cette unique bande noire est un critère fiable, tant que vous le confonder pas avec un catocala. C'est une espèce très variable.

Elle a été introduite d'Europe, à Halifax, en 1979. Pour la première fois en 1987, ce papilon était récolté au Québec. Depuis, il s'étant d'un océan à l'autre et jusqu'au Golfe du Mexique.
De l'autre côté de l'océan, il vit en Europe, en Afrique du Nord et en Asie centrale.

Les raisons qui expliquent cette très rapide dispersion sont les suivantes,
- En Europe cette espèce est migratoire, elle est donc faite pour les déplacements.
- L'espèrance de vie de l'espèce est très longues (40 à 120 jours).
- La femele pond de 1000 à 2000 oeufs. Ça peut aussi expliquer pourquoi elle est si commune aux lumières et à la miellée.

Elle se nourrit d'une foule de plante, mais surtout des plantes herbacées, On peut noter le pissenlit comme faisant partie de son régime.

La première année que tu vois ce papillon apparaître sur ton drap, tu en rammasses en quantité industrielle. Quel magnifique papillon jaune, d'une taille plus que raisonnable!!! Puis, les années suivantes, alors qu'il en vient encore autant, on se calme et on les laisse en vie. Mes spécimens mesurent entre 50 et 55 mm d'envergure. Comme ils sont parmis mes premiers spécimens, certains ont les ailes trop basses (Erreurs de montages). Les mesures ne sont donc par nécessairement fiable à 100%. Par contre, les dates et les lieux le sont; 7 VII 2007 sous l'écorce d'un arbre à Cahrlesbourg, 24 VII 2007 à la lumière dans ma cour, 9 VIII 2007 à la lumière au Lac-Beauport et le 18 VII à Flamborough toujours à la lumière.

Bonne chasse.

Fred

9 août 2009

Livre d'or entomologique

Bonjour,

Le logo est maintenant en place au-dessus du compteur. N'hésitez pas à y laisser des commentaires.

Fred

6 août 2009

Bulletin d'actualité

Bonjour,
Voici mon premier bulletin d'actualité entomologique.

1. C'est demain que débute le congrès annuel de l'AEAQ. Je vous invite fortement à aller vous informer à ce sujet sur le site de l'AEAQ (http://www.aeaq.ca/) et même à vous y inscrire. Vous vivrez une fin de semaine innoubliable.

2. Il y aura une super vente d'insecte les 14, 15 et 16 août prochain chez Passion Papillon au Lac-Beauport. http://www.entomopro.com/catalog/default.php C'est une occasion à ne pas manquer.

3. Je possède désormais un livre d'or. N'hésitez pas à laisser vos commentaire d'intérêt général au sujet de mon blog à cette adresse: http://book.my-guestbook.net/book.php?id=13518 Je vais encore travailler à l'améliorer et mettre un meilleur lien direct sur ma page. Celui existant présentement n'est pas très beau (Voir bas de page, à côté du compteur) et sera arrangé sous peu.

4. La verge d'or est présentement en fleur à Québec. Allez, sortez vos filet et aller fouiller ces fleurs jaunes à la recherche de diptères, d'hymenoptères ou de coléoptères.

Merci

Fred

Platarctia parthenos parthenos


Quel bonheur d'avoir des captures si facile. À l'été 2008, notre voyage familial sur la Côte-Nord tirait à sa fin. Mes parents défesaient notre tente pour la dernière fois et nous devions dire au revoir à Longue-Pointe-de-Mingan. Par contre, une dernière balade sur la plage s'imposait. Quelle ne fut pas ma surprise de trouver ce papillon gisant au travers des grains de sable. Il faut alors vite demander à son frère de la surveiller pendant que je cours à la voiture chercher un pot. Je venais de capturer mon artiide du Canada.

En effet, ce papillon apprécie les lieux humides tels les rivages des lacs, les tourbières, les marécages et les marais salés. Il est localisé dans le sud de la province, mais est commun ailleurs. Cmme son nom anglais l'indique (St. Lawrence Tiger Moth), il est surtout commun le long du fleuve. Par contre, il vit du Labrador jusqu'à la Caroline du Nord et de l'Alaska à la l'Arizona en suivant les montagnes rocheuses. http://www.entomology.ualberta.ca/searching_species_details.php?s=235
Et voici un truc pour les sous-espèces. http://205.236.43.168/tm.aspx?m=16502
Mon spécimen, pris le 18 VII 2008, s'étend fièrement sur 6 cm d'envergure.

Fred

25 juillet 2009

Dryocampa rubicunda


L'anisote de l'érable, dont le nom est féminin, est un papillon nocturne de la famille des saturnidés. Sa robe est variable, mais se maintient dans le rose, le jaune et le blanc. Rarement, une forme toute blanche peut êtree récoltée.

Il est récolté aux lumières entre 22h et 24h. Au Québec, c'est une espèce très commune, c'est le saturnidé qui vient le plus souvent à mes pièges lumineux.

Son aire de répartition s'étend de la Nouvelle-Écosse au Minnesota, en passant par le Québec et l'Ontario, alors qu'on le retrouve au Sud jusqu'en Floride, aux Texas et des les autres états bordant le Golfe du Mexique.

Il aurait une certaine importance économique, car ces chenilles sont des défoliateurs importants pour l'érable, particulièrement les érables rouges (Acer rubrum), à sucre (A. saccharum) et argenté (A. saccharinum).

Je possède quatres spécimens provenant respectivement de Charlesbourg (26 VI 2007, envergue indéterminée, à la lumière de la maison), Lac St-Charles (6 VI 2007, envergure indéterminée, dans un appartement privé) et Charlesbourg (2 spécimens, 13 VI 2008, au piège lumineux, 3,7 et 4 cm).

Fred

8 juillet 2009

Darapsa myron


C'est le premier sphinx que je vous présente. Cette espèce serait occasionnelle au Québec, justement, j'en ai pris deux en Ontario, à Flamborough. Les information internet à son sujet son fausse, en fait la distribution, car jamais on ne fait état de sa présence au Canada. Son aire de distribution s'étendrait du Maine à la Floride et du Dakota du Nord jusqu'au Nouveau-Mexique. Il vivrait aussi au Mexique.

Partout sur les pages net au sujet de ce papillon, on ne parle que de la Vigne vierge de Virginie (Parthenocissus quinquefolia (L.) Planch.) comme plante hôte, alors que selon le Handfield on noterais aussi Viburnum, Ampelopis, Parthenocissus et Vitis.

Ce sphinx, adulte, ce nourrit de nectar. Il vient donc à la miellée, mais aussi aux lumières. C'est ainsi que j'ai capturé mes deux spécimens en Juillet 2007. Le premier mesure 6 cm d'envergure, alors que le deuxième est passablement magané.

Aussi, cette espèce, appelé sphinx de myron en français, aurait deux générations, du moins du côté américain.

Fred

7 juillet 2009

Grammia arge


Peu d'informations sont disponibles sur cette espèce, puisqu'elle semble peu commune. L'apantèse sobre, de son petit nom, est rare, voir très rare, selon les régions du Québec. Justement, le mien provient d'une capture en Ontario. Cette espèce vient à la lumière.

Il s'étend du Québec à la Floride et du Nouveau-Mexique jusqu'au Dakota du Nord. Dans la belle province, il vole de Juillet à Septembre.

Pour ceux qui n'ont pas accès au Handfield et qui ont des Arctiidae à identifier, vous pouvez utiliser ce document du gouvernement canadien. Les espèces de genre Grammia peuvent être difficile à différencier, mais une bonne comparaison des taches vous aidera.

Ma bête de Flamborough, où je l'ai prise entre le 16 et le 20 juillet 2007. Elle mesure 4 cm d'envergure.

Leucoma salicis


Ce petit papillon blanc pourrait paraître bien ordinaire, voir sans intérêt pour un blog comme le mien qui présente certaines espèces bien précieuses, particulières, rares ou impressionnantes.

En fait, je l'ai découvert lors de mon voyage sur la Côte-Nord à l'été 2008. Ce lépidoptère nocturne, dont le nom français est Papillon satiné, serait commun selon un cycle de trois ou quatre ans. Il y a un pic une certaine année, puis une baisse et on remonte tranquillement. Éviddement, invasion de papillons rime avec invasion de chenilles et défoliation et destruction de la plante hôte. Pour cette espèce, on parle de peupliers.

En 2006, il a été très commun, puis, ce phénomène s'est reproduit en 2008 lors de voyage. De plus, il semble qu'ils aient été très commun en 2007 aussi. Nous séjournions sur un terrain de camping à Pointe-aux-Outardes. Mes captures se sont faites sur la façade et à l'intérieur des toilettes du camping. Il y avait des papillons par dizaines. Ils y avaient été attirés par les lumières, allumées même en pleine nuit, sous un immense ciel étoilé. J'ai même lu qu'à certains endroits, la quantité industrielle de papillons pouvait nuire à la conduite automobile.

Les régions touchées par ces invasions sont la Capitale- Nationale, Chaudière-Appalache, le Bas-St-Laurent, la Gaspésie et la Côte-Nord. Même si je n'ai pas d'informations à ce sujet, je suppose, vue le territoire touché, qu'il pourrait y en avoir dans Charlevoix et au Saguenay Lac-St-Jean, du moins à l'embouchure du Fjord.

Aussi, il s'agit d'une espèce qui a été introduite au Massachusetts, près de Boston et au New Hampshire, près de Hampton. Elle est présente aux Îles-de-la-Madeleine de puis 1937 et a été aperçu pour la première fois à Beauport, Québec et Cap-Rouge en 1938. (Source Le Guide des Papillons du Québec, Louis Handfield, 1998).

Les miens ont été pris le 14 VI 2008 et mesure 4 cm d'envergure. J'ai deux mâles. Ils sont faciles à distinguer puisque l'espèce présente un dimorphisme sexuel important au niveau des antennes. Les mâles ont d'immences antennes plumeuses, dont l'extrémité est visible sur ma photo, sous les ailes.

Ma principale source pour cet article, que je vous invite d'ailleurs à lire, est un article très intéressant de Stéphane Dumont, paru dans le Nouv'ailes Vol. 18 n°3 Automne 2008. Cette revue est disponible auprès de l'AEAQ.

Fred

19 juin 2009

Boîte d'insectes exotiques


Cette boîte contient
-Angamiona floridana
-Papilio fuscus fuscus
-un hémiptère
-une blatte
-un couple de creoboter gemmatus
-Parthenos sylvia
-un scorpion
-une fourmi charpentière
-?? Sasuma sp. ??
-Heliocopris bucephalus

Il y a aussi le gros phasme à gauche. C'est Eurycnema versirubra. C'est une espèce vivant en Malaisie et à Java.


fred

18 juin 2009

Piège lumineux











Bien longtemps avant l'apparition de l'homme, les insectes se guidaient déjà avec les étoiles et la lune. Ils suivaient la douce valse des astres et des constellations. Avec l'industrialisation et la venue de l'électricité, nous avons déréglé leur métabolisme. Ils suivent désormais des lumières artificielles et s'y brûlent les ailes.

Suite à cette poétique introduction, je vous demande: Avez-vous déjà vu un papillon ou n'importe quel autre insecte voler autour d'une lumière?

Je sais que la réponse est oui, mais peut-être n'y aviez-vous jamais porté attention.

Les entomologistes utilisent donc cette attirance des bestioles pour les lumières afin d'attirer des spécimens nocturnes qu'il aurait été très ardu de capturé dans la noirceur totale.
Le piège consiste donc à tendre un drap, à l'éclairer et à attendre. Les insectes sont attirés pour la lumière et les rayons UV dégagés par les néons. Certains utilisent des lampes au mercure très brillantes pour attirer les papillons de loin, puis les amènent sur le drap grâce aux néons pour les capturer. Comme ce n'est pas mon cas, je ne déblatèrerai pas sur ce sujet. Je ne parlerai que des mes techniques, mon matériel et mon installation.

1. Les lampes
J'utilise des néons UV bleus 24 pouces. Ils ont prouvé leur efficacité face au néon black light que j'utilisais précédemment. Ils sont fixés à des ballastes normaux, alors que ceux-ci sont branchés sur un power pack pour fournir l'alimentation électrique nécessaire. Nous fournissions pour au moins trois heures avec les deux tubes. Les balastes, grâce à quelques tie raps qui soutiennent des attaches métalliques, sont accrochés à des poteaux pour tenir des jardinières. Ils mesurent 5''11, dont 8 à 9 pouces sont dans le sol.

2. Le drap
C'est simple, il s'agit d'une ou deux cordes tendues entre deux arbres auxquelles ont attache, l'aide de petites pinces, le ou les draps. Lors de soirées venteuses, on peut retenir le bas à l'aide de sable, de roches ou de morceaux de bois.

3. Le terrain
Un piège dans la cour arrière de notre domicile peut fournir quelques résultats, mais rien ne vaut plus que d'aller dans la nature. Placez votre drap de manière à ce qu'il soit visible. Pour plus de résultats, bloquer un endroit où circulent les insectes (Tel un sentier) de manière à créer un barrage.

4. La capture
Placer vos trouvailles dans des petits pots de pilules vides. Vous les tuerez plus tard à l'acétate d'éthyle ou à la congélation. Assurez-vous seulement qu'ils ne s'abîment pas dans le pot, prenez en un assez grand. Ne vous inquiétez pas, ils se calmeront rapidement dans le pot, une fois celui-ci immobile et à la noirceur totale. Les gros papillons peuvent être tués avec une canne de Dust Off. Vous devez tenir la canne à l'envers, il en sortira un gaz très froid qui le tuera en peu de temps. ATTENTION AUX DOIGTS.

5. Type de capture
Vous attraperez à ce piège des papillons, de nombreux coléos, des diptères, des hyménoptères, des trichoptères, des hétéroptères, des plécoptères, des éphémères, des mégaloptères, des neuroptères.

Et comme derniers préparatifs, n'oubliez pas d'amener des chaises, un filet, des lampes de poches et frontales, du chasse-moustique (INDISPENSABLE) et de l'eau ou de la nourriture peu être utile. Il faut aussi des vêtements chauds.

Vous savez maintenant tout pour réussir vos chasses de nuit.

Fred

15 juin 2009

Québec sauvage

Avis à tous les amants de la nature québécoise. Un formidable forum vous offre de discuter avec des passionnés de la botanique, de l'ornithologie, de l'herpétologie, de le mammalogie ou de l'entomologie québecoise. C'est un forum spécialisé et très précis dans ces sujets. C'est une mine d'or d'informations pertinentes qui vous permettront de mieux connaître, observer et apprécier la nature de notre belle province.
Bienvenu à tous!!!

http://quebecsauvage.naturalforum.net/portal.htm

14 juin 2009

Morio en pleine nature


Voici une photo de moi, enfin c'est moi qui l'aie prise. Je ne suis pas dessus. C'est le magnifique morio.

27 mai 2009

Lieux du Canada


Jusqu'à présent, vous savez que je chasse à Charlesbourg et à Flamborough.

Je représente Charlesbourg par un point rouge, alors que Falmborough est représenté par un point vert.

Boîte papillons diurnes #1




Voici la première boîte complète que je vous présente. Il s'agit d'une boîte de papillons diurnes capturé au Québec et en Ontario.




Voici la liste des espèces:

-Limenitis arthemis
-Danaus plexippus
-Hemaris thysbe
-Speyeria aphrodite winni
-Speyeria cybele
-Papilio canadensis
-Glaucopsyche lygdamus couperi
-Eurrhypara hortulata
-Coenonympha tullia inornata
-Satyrium liparops strigosum
-Boloria selene atrocostalis
-Vanessa atalanta rubria
-Limenitis archippus
-Enodia anthedon
-Euphydryas phaeton
-Megisto cymela
-Satyrodes eurydice
-Ctenucha virginica
-Pterophoridae sp.
-Chlosyne harrisii
-Poanes hobomok
-Papilio polyxenes asterius
-Cercyonis pegala nephele
-Anania funebris glomeralis
-Celastrina neglecta
-Cisseps fulvicollis
-Nymphalis antiopa
-Vanessa virginiensis
-Phyciodes tharos
-Pieris rapae
-Colias philodice
-Colias eurytheme

21 mai 2009

Vanessa atalanta


Le vulcain, comme les lépidoptères présentés précédement, vit dans l'hémisphère nord.


Sur ce site français, vous aurez les informations générales concernant le vulcain et plusieurs photos, dont certaines de verso. (Qui est très différent, magnifique, et non absent de mes photos). http://www.galerie-insecte.org/galerie/vanessa_atalanta.html

Finalement, aucune espèce ne lui ressemble au Canada et il n'y a qu'une sous-espèce en amérique du nord. http://www.cbif.gc.ca/spp_pages/butterflies/species/RedAdmiral_f.php

Mon spécimen provient de Flamborough où il a été pris au piège dans mon filet en juillet 2007. Il mesure 5,5 cm.

19 mai 2009

Papilio polyxenes


Le papillon du céleri se retrouve du nord de l'Amérique du Sud au Canada.

C'est le papillon de l'état américain de l'Oklahoma.

C'est un autre lépidoptère assez commun au Québec. L'été, il est facile d'apercevoir ce magnifique insecte butinant des fleurs colorées.
Au Québec, il ne peut qu'être confondu avec la papillon queue-courte sur la Côte-Nord et en Gaspésie.
Mon propre spécimen provient lui aussi de Flamborough où je l'ai attrapé à l'aide de mon filet.
Il a une envergure de 7 cm.

Papilio cresphontes


Je libelle ce papillon «Papillon québecois», mais il n'en est pas un. En fait, ce libellé présente les papillons que j'ai moi-même capturé sur le territoire du Québec, de l'Ontario ou des maritimes.


Je l'ai attrapé, après une course effrénée, à Flamborough le 4 VIII 2008. Son aire de répartition comprend le Mexique, les États-Unis à l'est des Rocheuses et le sud de l'Ontario. Selon le guide des papillons du Québec de Louis Handfield, il y avait, en 1880, une colonie à Châtauguay. Il est désormais éteint au Québec.
C'est un magnifique papillon à l'allure exotique qui est unique en Amérique du Nord.
Son nom français est Grand porte-queue.
Le mien mesure 8,5 cm.

Nymphalis antiopa




C'est le premier grand papillon à faire son apparition au Québec au pringtemps (Dès le mois d'avril) et un des derniers à nous quitter à l'automne (Vers le mois d'octobre). On peut le voir si tôt, car il passe l'hiver au stade adulte. Son aire de répartition s'étend de l'Europe à l'Asie, en passant par l'Amérique du Nord, l'Australie, Madagascar, le Japon et l'Inde.

Alors que l'amiral blanc est l'emblèbe du Québec, le Morio (Car c'est son nom français) est celui de l'état américain du Montana.
C'est un des papillons les plus communs et aucune espèce ne lui ressemble.
Les miens ont été capturés à Flamborough en Juillet 2007 et mesurent 6,2 cm d'envergure.
Finalement, c'est deux côtés sont étrangement différents. Le dessous, plus brun, imite les motifs de l'écorce. Ce camouflage est assez efficace puisqu'il maintient souvent ses ailes à la verticale sur son dos.

16 mai 2009

Limenitis arthemis




C'est un autre papillon commun du Québec. En fait, l'amiral blanc est l'emblème entomologique de la province. Il a été déterminé lors d'un vote populaire organisé par l'insectarium. http://fr.wikipedia.org/wiki/Amiral_blanc (Ne pas se fier à la liste des sous-espèces, car elle comporte des erreurs).
La page anglaise est meilleure: http://en.wikipedia.org/wiki/Limenitis_arthemis

La sous-espèce mon spécimen est Limenitis arthemis arthemis.

C'est le seul membre de cette espèce présente au Québec, du moins à Québec, car L. a. astyanax (Que je vous présenterez ultérieurement) commence à être présent dans l'extrême sud de la province.
http://www2.ville.montreal.qc.ca/insectarium/toile/nouveau/menu.php?s=info&p=preview.php%3Fsection%3Dfiches%26page%3D2

Mon propre amiral a été capturé à Charlesbourg le 24 VI 2007.

Il a une envergure de 6,3 cm, mais comme le bord inférieur de ces ailes ne sont pas perpendiculaire à son corps, cette mesure n'est pas vraiment valable. En fait, il pourrait être comparé à mon Vulcain (Message ultérieur) qui mesure 5,5 cm.

Limenitis archippus


Voici un excellent exemple de mimétisme. Ce papillon de la famille des nymphalidés, dont le nom français est vice-roi, imite les couleurs, les formes et le motif général du monarque. Cette ressemblance le protège, car les prédateurs ont appris à éviter l'autre le dangereux et toxique Danaus plexippus(Voir message précédent).

Il est très répendu au Canada et vit jusqu'au nord du Mexique. http://www.cbif.gc.ca/spp_pages/butterflies/species/Viceroy_f.php

De plus, tous ces stades imitent quelque chose. http://www.desertusa.com/mag00/jul/papr/vic.html


Pour le différencier du monarque? Rien de plus facile, ce dernier est plus gros et ne possède pas de ligne transversale noire sur les ailes postérieures.


J'ai capturé mon spécimen près chez moi à Charlesbourg, le 27 VI 2008.

Il mesure 6,5 cm d'envergure.

9 mai 2009

Danaus plexippus




Voici le fameux monarque nord-américain. Un des rares insectes à faire une telle migration.
Les groupes de millions de monarques voyagent vers le Mexique d'août à octobre. De 100 à 200 millions d'individus issus de la dernière génération de l'été s'élance donc, portés par le vent qui les aide énormément afin de parcourir la distance complète du trajet, pour un périple de 4000 km.

Ils s'accouplent dans le sud; les mâles meurent et les femelles remontent vers le nord pour pondre. De 4 à 5 générations de femelles se succéderont avant d'atteindre le Québec.
Elles suivent ainsi la floraison de l'asclépiade, leurs plantes hôtes étant toutes de cette famille.

Un autre fait intéressant de ce nymphalidé est ça toxicité. Les substances toxiques de sa plante hôte sont donc dans son organisme et le protège.
Un papillon a compris cette stratégie; il s'agit du vice-roi. L'évolution l'a doté des mêmes couleurs oranges, noirs et blanches. Les prédateurs, ayant appris à éviter Danaus plexippus, ne le touchent pas, croyant avoir affaire à un monarque.

Mon texte ci-haut en est inspiré.
Et pour ceux qui veulent être témoins de la migration au Canada: http://www.pc.gc.ca/pn-np/on/pelee/natcul/natcul5_f.asp

Comme vous le voyez sur mes photos, le mâle possède des taches noires sur les ailes postérieures. Celle-ci produisent des phéromones afin d'attirer les femelles pour la reproduction.
Mon spécimen femelle provient de Flamborough où il a été capturé à la mi-juillet 2007. J'ignore la provenance et la date de prise de mon mâle, puisqu'il m'a été offert sans ses informations.
Ils mesurent tout deux 89 mm.

Finalement, sur ce site on retrouve des photos des différents stades et quelques informations: http://fr.wikipedia.org/wiki/Monarque_(papillon)
Et d'autres encore plus complet pour ceux qui en ont l'intérêt: http://www.hww.ca/hww2_f.asp?id=34


P.S. Je n'ai pas vérifié toute l'information des deux derniers sites, mais ils semblent très pertinents.
Fred

29 avril 2009

Les forums de l'AEAQ

Ce sont des forums de discussion au sujet de insectes. Il s'y retrouve des gens formidables pour répondre à toutes vos questions.
Vous pouvez poster dans des forums comme «Discussion générale», «Identification», «Élevage» et plusieurs autres.
C'est un endroit formidable pour faire des découvertes extraordinaires et apprendre beaucoup de choses.
Je vous conseille fortement d'y aller, même si ce n'est que pour lire les messages déjà postés.

C'est un incontournable, tout comme l'association (Voir message précédent).

http://aeaq.ca/ Cliquez sur «Forum de discussion» dans le menu de gauche.

Fred

28 avril 2009

Les insectes du Québec

C'est un livre d'identification générale sur les insectes du Québec écrit par Yves Dubuc. On procède, avec cet ouvrage, à l'identification par comparaison d'images. Il n'utilise donc pas le système de flèches pour montrer les caractères à observer pour identifier une espèce. Tous les ordres, plusieurs familles et même quelques genres et espèces y sont décrites de manière intéressante. Il a été publié en 2005 pour la première fois, puis réédité en 2007. Il comporte des informations au sujet du montage d'insecte, de l'étiquetage et de la capture d'insecte. On retrouve aussi des articles sur la chasse aux lumières, la mièllé, l'élavage des Saturnidés et des insectes exotiques, la confection d'une papillotte, le transport d'insectes et les araignées. La deuxième édition comporte une carte des zones de rusticité des plantes et des fiches d'espèces. C'est un ouvrage essentiel pour quiconque souhaitant mieu connaître l'entomofaune du Québec et identifier ses captures.

«Guide photographique avec 1530 insectes du Québec. Tous les principaux groupes sont représentés avec 2000 photos couleurs. Ce guide visuel permet à tous de monter une collection d'insectes et d'identifier les spécimens. L'auteur livre ses trucs de chasse afin d'aider les débutants à découvrir les insectes du Québec dans les différents milieux où ils vivent. Ce guide visuel convient aussi bien aux entomologistes amateurs qu'aux spécialistes. Un must pour les nombreux amateurs de la photographie numérique passionnés de la nature qui veulent mettre un nom à leurs trouvailles sur 6 pattes ! » (Tiré du site ci-dessous)

http://www.lesinsectesduquebec.com/ (Site de l'auteur)

Cliquez sur le lien «Livre» dans le haute du site pour plus d'informations et des photos de certaines pages du livre.

J'utilise ce guide pour identifier presque toutes mes captures (Excepté les lépidoptères, odonates et cerambycidae pour cause d'ouvrage plus spécialisés).

Il se retrouve facilement dans les librairies et bibliothèques. Il coût environ 30$.

Fred
 
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