23 juin 2011

Clytus ruricola



Bonjour,



Voici un joli petit longicorne noir et jaune.



La larve de cet insecte s'attaque au bois en décomposition. Toutefois, certaines sources citent aussi qu'elle mange de arbres bien vivant. Les arbres les plus attaqués sont les érables, mais les bouleaux et les caryers ferait aussi parti de son menu. Les adultes mangent du nectar et du pollen sur les fleurs.



On les rencontre de mai à août. Ils vivent dans le nord-est de l'Amérique du Nord, du Québec s'étendant au sud jusqu'aux Carolines et en Géorgie.






Fred

Cicindela tranquebarica




Bonjour,




Voici la dernière cicindèle de ce bloc de 6.
Très peu d'infos sont disponibles à son sujet.



Elle affectionnent les sablières, gravières, routes, dunes et bords des rivières. On la retrouve d.avril à septembre. Les adultes hivernent. On la retrouve partout au Canada et aux États-Unis, à l'exception de la côte Pacifique et du Golfe du Mexique.








Fred

31 mai 2011

Des insectes à trois paires d'ailes

Bonjour,
Voici un article très inétressant au sujet d'une découverte concernant les membracidés.
Note: Au Québec, nous avons 77 espèces de cette famille.


http://www2.cnrs.fr/presse/communique/2173.htm

Fred

29 mai 2011

Cicindela sexguttata

Bonjour,

Voici la cicindèle à six points, 5 de 6.
C'est certainement la plus commune des cicindèles. Comme les autres membres de cette sous-famille, elle apprécie les endroits ouverts, secs et ensoleillés, mais elle a un faible pour les chemin forestier et les bords de routes. On peut aussi les rencontrer chassant sur de gros troncs morts.

Elle est répandue dans l'est de l'Amérique du Nord, du Nouveau-Brunswick et l'Ontario, jusqu'au Minessota, au Tennessee et en Caroline du Sud. Elle serait absente des états du Golfe du Mexique et dans l'est des Grandes Plaines.

Les femelles pondent leurs oeufs en juillet. À l'éclosion, les larves s'enterrent. Elles restent alors tapises, en l'attente du passage de proies insouciantes, durant un an. En effet, la nymphose à lieu en juillet suivant et les adultes émergent en août. L'hibernation aura lieu sous terre, dans les mêmes trous qu'avaient utilisés la larve. L'adulte pourra être aperçu d'avril à août et vivra environ 5 ans.

Les cicindèles sont des préateurs aggressifs et des chasseurs aguéris. Elles se nourrissent de proies aussi variées que des chenilles, des fourmis, des araignées, d'autres coléoptères, des mouches, des sauterelles, des mouches à scies ou des collemboles. Par contre, ces prédateurs sont tout aussi variés. À un stade vital ou un autre, des oiseaux, des libellules, des asilidés, des lézards (absents du Québec), des grenouilles, des salamandres, des taupes, des opposums, des ratons laveurs, des moufettes, des fourmis ou des coléoptères Histeridae peuvent se régaler de la cicindèle à six points.

Je vous invite à visiter ce site. Il contient, entre autre, une carte de répartition de l'espèce.
http://www.usanpn.org/Cicindela_sexguttata

Fred

7 mai 2011

Les Insectes printanniers du Québec

Bonjour,
Voici un très beau vidéo d'Étienne Normandin-Leclerc.
«Remerciement particulier à Victor Vermette pour son assistance nécessaire au tournage. Les insectes printaniers sont les premiers à s'activer après un hiver rigoureux. Ces petites bestioles sont fascinantes à observer. Leur mode de vie et leurs mœurs sont inusités et mal connus. Ce vidéo vous ouvrira peut-être les yeux sur ce monde passionnant qu'est celui des insectes.»
Texte tiré de la description du vidéo sur YouTube.



Fred

Araignée contre fourmis

22 avril 2011

Cicindela scutellaris

Cicindèle 4 de 6.

Bonjour,


Voici un coléoptère aux colorations et motifs très variables. On reconnaît sept sous-espèces géographiquement distinctes. D'ailleurs, son aire de répartition s'étend dans la majeure partie des États-Unis, à l'est des Rocheuses, à l'exception de certaines parties des Appalaches, du sud de la Floride et de delta du Mississippi. On la retrouve aussi évidemment dans la sud du Canada.


C'est une espèce printanière et automnale, présentant un cycle vital de deux ans. On la capture dans des habitats sablonneux et secs, comme des dunes et des sablières.


Fred

18 avril 2011

Cicindela repanda


Bonjour,

Après une longue attente, voici la cicindèle 3 de 6.

Elle se retrouve dans la majeure partie de l'Amérique du Nord, du Labrador à la Floride, et à l'ouest de l'Arizona au nord de l'Aberta.

On la rencontre au pringtemps et durant tout l'été, ainsi qu'au début de l'automne parfois. Elle vit au sol, dans le sable, l'argile et le gravier, où il y a une végétation éparse et une source d'eau à proximité.


Elle a été décrite par Pierre François Marie Auguste Dejean. On connait 3 sous-espèces: C. r. repanda, C.r. novascotiae et C. r. tanneri.


Elle se nourrit d'insectes, mais aussi de fruits. C'est d'ailleur la seule cicindèle connue pour avoir ce menu particulier. Elle possède un cycle vital de 2 ans. La larve au 3ième stade traverse le premier hiver, puis l'adulte survie au second.

Fred

26 mars 2011

12 mars 2011

Cicindela punctulata

Bonjour,
Voici la cicindèle 2 de 6.

Celle-ci semble apprécier les habitats plus secs, sabloneux, avec quelques pousses de végétations. Les prairies, les chemins de terre et les dunes font partie de leurs habitats de prédilection. La présence de graminés et d'herbes est bon pour cette espèce.

On la retrouve dans l'est et le centre des États-Unis et l'extrême sud du Canada. Par contre, elle est absente de la côte Pacifique et de l'Idaho. Une carte de distribution de l'espèce est présente sur ce site. http://www.usanpn.org/Cicindela_punctulata

Les adultes s'observent de juin à août ou de avril à novembre selon la région. Ils possèdent un cycle vital de d'environ deux ans, puisque la larve traverse l'hiver. Les adultes sont actifs le jour et la nuit et sont attiré aux lumières. Ils se nourrissent d'insectes.


Il semblerait que, lorsqu'on manipule ces insectes, ils émettent une odeur de fruit semblable aux parfums de la pomme.


Fred

10 mars 2011

Cicindela duodecimguttata


Bonjour,

Voici la cicindèle 1 de 6.

Il s'agit de la cicindèle à douze points. (C'est d'ailleurs la signification du nom scientifique.)

Elle se retrouve dans la majeure partie des États-Unis et du sud du Canada, mais est absente à l'ouest des Rocheuses, en Floride et dans certains partie des états côtiers du sud-est américain.

Cette espèce est reconnue pour vivre près des endroits humides tels le bord des rivières et des étangs. Son cycle de vie dure deux ans et à la fois la larve et l'adulte traverse la période hivernale. La larve creusent un trou dans le sol où elle s'enterre pour traverser les grands froids. On rencontre surtout ce coléo au pringtemps (Avril à Juin) et à l'automne (Août à Octobre).

L'adulte se nourrit d'un très grande variété d'insectes et va même jusqu'à devenir charognard.

Un fait intéressant avec cette espèce est le fait qu'elle puisse s'hybrider avec C. oregona dans les Rocheuses.


Fred

9 mars 2011

Fennec vs Scorpion du désert

Bonjour,
Ce vidéo est très intéressant dans la mesure où nous portons attention aux comportements défensifs du scorpion, mais aux techniques d'attaque du fennec pour ce protéger du dard venimeux du scorpion.

7 mars 2011

Cicindela

Bonjour,

Ce court texte sera une introduction à mes prochains articles. En effet, les 6 prochains insectes que je vous présenterez seront des cicindèles. Je traiterai donc dans ce texte des infos générales à leur sujet.

Les cicindèles sont des coléoptères de la famille des Carabidae et de la sous-famille des Cicindelinae. Cicindela est le plus grand genre de cette sous-famille.

Ces insectes vivent habituellement dans des habitats très précis. Il nous faudra les rechercher dans des sablières, des chemins forestiers, les bords de routes, les rives sabloneuses des cours d'eau, des dunes ou des plages. En fait, elles apprécient les sols sablonneux, souvent près des cours d'eau. On en retrouve toutefois plusieurs espèces loin de ceux-ci.

L'autre caractère spécifique à ces coléoptères est qu'ils sont héliophiles. Cela signifient qu'ils nécessitent de la lumière. Comme de fait, ils voleront et chasseront par temps ensoleillé, mais se poseront dès qu'un nuage passera devant l'astre solaire. Il nous est donc inutile des les chasser lors des journées nuageuses, pluvieuses ou froide.

Les cicindèles sont très rapides. Leur vol peut ressembler à celui d'une mouche. Il nous faudra les attraper avec un filet, lorsqu'elles se posent au sol. Je dois aussi préciser qu'elles sont d'excellents chasseurs voraces.

Les larves des cicndèles, quant à elles, creusent des trous à la verticale dans le sol et s'y cachent en attendant le passage d'une proie à se mettre sous la dent.

Des espèces de ce genre se retrouve partout sur la planète, mais 13 d'entres elles se retrouvent sur le territoire québécois.

L'image représente C. sexguttata, l'une des plus commune et certainement la plus colorée de nos espèces.

Fred

5 mars 2011

Les Araignées aiment rouler en Mazda!

Voici une nouvelle bizarre en provenance d'un média français!


http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Les-araignees-aiment-rouler-en-Mazda-_38826-1715917_actu.Htm

Actualité

Bonjour à tous,
Voici un nouveau bulletin d'actualité entomologique!
J'aurais dû inclure mon précédent post dans celui-ci, mais je l'ai écrit trop rapidement.

1- Conférence d'étienne Normandin, à Québec, le 11 mars. Il viendra nous parler de son périple entomologique au Labrador et à la Baie-James.

2- D'autres conférences de l'AEAQ auront lieux à Montréal les 1er avril et 6 mai. Premièrement, Marc Ludvik traitera des libellules et des demoiselles, puis Jean-Philippe Mathieu nous parlera de l'élevage des lépidoptères.

3- Yves-Pascal Dion, à Passion Papillon, présentera lui aussi des conférences sur ces voyages. La première aura lieu à sa boutique le 1er avril et le sujet sera le Panama. Une seconde aurait lieu le 15 avril et traiterais du Pérou. Plus d'infos sur son site.

4- L'évènement Papillons en Liberté est présenté de 17 février au 25 avril au Jardin botanique de Montréal. http://www2.ville.montreal.qc.ca/jardin/propos/papillon.htm

5- À Québec, Papillons en Fête est présente du 12 février au 3 avril au centre jardin Hamel du boulevard Hamel, à L'Ancienne Lorette.
http://www.jardinhamel.com/fr/promotions-et-evenements/papillons-en-fete

6- Le Guide des Papillons du Québec de Louis Handfield sortirais enfin bientôt. Voici des messages très intéressants de Daniel Handfield publiés sur le forum de l'AEAQ. Je vous invite donc à suivre cette discussion.

«J'ai recu plusieurs courriels au sujet de la sortie prochaine du Guide des papillons du Québec. Voici quelques réponses. Il y aura deux versions : Une scientifique et l'autre populaire. La version scientifique est beaucoup plus volumineuse et sera limitée à quelques centaines d'exemplaires (autographié par Louis). Elle contient l'ensemble des localités,bibliographies,notes etc. Les planches dans les deux éditions sont identiques (+- 2500 photos couleurs).

La version populaire ressemblera à l'édition de 1999. Les deux éditions devraient être sur le marché en mars ou avril. TRES IMPORTANT la version scientifique sera disponible SEULEMENT via l'éditeur donc IMPOSSIBLE DE L'ACHETER EN MAGASIN. L'éditeur est Broquet à St-Constant. Le prix est naturellement beaucoup plus cher.»

«Pour le prix du guide je ne veux pas m'avencer trop. Selon moi les ordres de grandeur seront entre $30 et $40 pour le populaire et entre $120 et $140 pour le scientifique. Le scientifique sera dans un coffret en deux volumes . Un avec les planches , habitats, spécimens dans la nature, données géographiques et l'ensemble des annexes. LE texte sera dans l'autre volume du coffret donc il sera possible de voir les planches et de ce référer au texte en même temps. Ont parle ici de plus 1100 pages sur les deux volumes et 1521 espèces traités.»

Voilà!

Fred

27 février 2011

Portes Ouvertes à Passion Papillon

«Bonjour,

Les 12 et 13 mars prochains, je vous invite à me rendre visite à ma boutique de Lac-Beauport.
Je vous offrirai des milliers d'insectes étalés, pour la vente. Parmi ceux-ci, il y aura beaucoup d'exclusivités, dont des nouvelles espèces, des paratypes et des espèces très rares ou très rarement offertes.
J'aurai aussi pour vous des milliers d'insectes en papillotes : coléoptères, papillons, phasmes, cigales, fulgores mantes, punaises, scorpions, mygales, mille-pattes, et bien d'autres.
J'ai de nombreux outils pour le travail entomologique à vendre : pinces, épingles, étaloirs, boîtes, et autres. Finalement, je vendrai plusieurs livres provenant de ma bibliothèque personnelle.
Vous pourrez en profiter pour visiter ma salle d'exposition qui sera entièrement transformée pour l'occasion. La boutique Passion Papillons est plus qu'une boutique entomologique, c'est un véritable insectarium.
Pour les intéressés, je vends tous mes animaux vivants, ainsi que leurs vivariums. Parmi les animaux il y a plusieurs espèces de mygales, jeunes et adultes, un scorpion, deux crapauds à «ventre-de-feu », et une veuve noire.
J'ajouterai des informations supplémentaires sur http://www.entomopro.com , où vous pouvez aussi trouver la route à suivre pour vous rendre à ma boutique.

Bien à vous,

Yves-Pascal Dion

Boutique et Musée :
Passion Papillons
996 Boul. du Lac
Charlesbourg, Qc
G2M 0C9, Canada
Téléphone : 418-907-7367»

Ceci est un message de Yves-Pascal Dion pour inviter tous les entomologistes amateurs à son activité portes-ouvertes.

13 février 2011

Chrysochus auratus

Bonjour,

Je vous présente ici la très colorée chrysomèle de l'apocyn. Cette chrysomélidé, de la sous famille des Eumolpinae, se rencontre dans le sud du Canada et presque touts les états américains; elle ne serait absente qu'en Californie et au Nevada.

Comme son nom l'indique, elle se nourrit presque exclusivement de l'apocyn (Apocynum cannabinum et Apocynum androsaemifolium), mais l'asclépiade fait aussi partie de son menu. L'adulte consomme les feuilles de ces insectes, alors que les larves dévorent les racines.
En 1991, Charles E. Williams s'est intéressé à comment ces insectes pouvait manger ces plantes malgré le latex qu'elle produise. Il a découvert qu'elles croquaient dabord le contour de la feuille pour laisser la sève s'échapper. Elles peuvent alors manger en d'autres endroits sans s'engluer les mandibules et les pattes. (Source: http://www.insectsofwestvirginia.net/b/chrysochus-auratus.html)

Un autre aspect fabuleux de ces insectes est leur couleur changeante. En effet selon l'angle duquel on observe l'insecte, ces reflets métalliques changent de couleur. Ceci s'explique par la manière dont sont répartis les pigments sur leur corps et comment ceux-ci réflètent la lumière. Ainsi, la lumière peut être absorbée ou réfléchie de différentes manières par les élytres. (Source: http://www.flickr.com/photos/sankax/4737406890/)
Mes spécimens proviennent de Contrecoeur, capturés lors du congrès 2009 de l'AEAQ.

Fred

8 février 2011

Publicités et insectes

Super Bowl oblige, voici quelques pubs utilisant des insectes pour vendre leurs prodiuts.

Coca-Cola:



Samsung:



Volkswagen:

6 février 2011

Nouveaux documents

Bonjour,
Ce petit post me servira à vous parler de nouveaux PDF disponible sur Internet qui vous seront sûrement très pratiques.

Premièrement, la Société Entomologique du Canada a rendu disponibles toutes la série Insects and Arachnid of Canada, les Manual of Nearctic Diptera et divers autres volumes publiés de 1976 à 1993.
http://www.esc-sec.ca/aafcmono.html

Deuxièmement, je trouve encore plus pratique la clé des staphylins parues sur le site de la Revue Canadienne d'Identification des Arthropodes. D'autant plus qu'elle est pleine de belles photos!
http://www.biology.ualberta.ca/bsc/ejournal/frejournal.html

Fred

4 février 2011

Comment capturer les catocalas?

Je vous invite à regarder ce vidéo de Félix Brassard.
Vous allez voir, c'est simple, simple, simple.



Fred

29 janvier 2011

Carabus nemoralis


Bonjour,

En écrivant cette chronique, j’ai appris un nouveau mot : synanthropie! Ce terme s’applique aux poux, aux blattes, aux pigeons et aux rats, mais aussi au principal sujet de cette chronique, Carabus nemoralis. Ça signifie qu’il existe une relation étroite entre l’homme et ces animaux. En effet, le très commun carabe bronzé, ou carabe des bois pour les Européens, vit presque essentiellement en ville et dans les alentours. Certains auteurs sur Internet le qualifient même d’extrêmement synanthrope! Cet insecte apprécie particulièrement les terres cultivées, les parcs, les jardins et les boisés. Il se retrouve sous les feuilles mortes, les roches et l’écorce des arbres ainsi que les souches et les mousses. Par contre, en Europe, on le retrouve dans les forêts éloignées et les montagnes, jusqu’à 2000 mètres d’altitude.

Ce coléoptère est d’origine européenne. Il se rencontre dans le centre et le nord de l’Europe, du nord de l’Espagne jusqu’à Moscou, ainsi que sur certaines îles dont l’Irlande où il est commun. En Amérique, on le retrouve dans toutes les provinces canadiennes, sauf le Manitoba. Cela s’explique par le fait qu’il a été introduit en Amérique, sur les deux côtes, et qu’il progresse lentement à l’intérieur des terres. À l’ouest, il vit des Îles de la Reine Charlotte dans l’océan Pacifique jusqu’au sud en Californie et au Nevada et à l’est en Alberta, au Montana et en Idaho. De notre côté du continent, on le trouve à Terre-Neuve, en Nouvelle-Écosse, au Québec, dans le sud de l’Ontario et dans le nord des États-Unis jusqu’en Virginie. Au Québec, il est absent au nord de Chicoutimi, mais il côtoie les chevreuils d’Anticosti.

Ce carabe est aussi considéré comme un animal bénéfique pour l’homme. En effet, il se nourrit, de vers, de limaces, de chenilles et d’escargots. Son régime comporte, entre autres, le dévastateur Deroceras reticulatum, une limace très néfaste pour l’agriculture et l’horticulture, dont notre ami le carabe mange les œufs et les juvéniles.
D’ailleurs, les larves sont aussi prédatrices et adoptent le même menu que leurs parents. Lorsqu’elles capturent une pauvre bête, celle-ci se retrouve sous terre pour être dégustée.

Cet insecte de la sous-famille des Carabinae et du sous-genre Archicarabus, a été décrit par Mueller en 1764. Au Québec, il est actif d’avril à octobre, mais apparaitrait dès février plus au sud. Il passe l’hiver sous sa forme adulte.

Ces insectes ont été introduits accidentellement en Amérique, par les bateaux transportant du minerai de fer de l’Amérique du Nord à l’Europe. En effet, les bateaux marchands remplissaient leurs calles de roches et de débris des côtes européennes afin de faire du poids pour le voyage de retour en Amérique. Les carabes se trouvaient dans ce lest. C’est sûrement pourquoi l’introduction a eu lieu sur les deux côtes du continent. La première mention nord-américaine de Carabus nemoralis a été publiée en 1892 par George Horn. Il rapportait la capture d’individus au Nouveau-Brunswick en 1890. L’espèce avait aussi été rapportée par Lindroth en 1870, mais ce serait une erreur.

Bibliographie :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Carabe_des_bois
http://en.wikipedia.org/wiki/Carabus_nemoralis
http://www.lenaturaliste.net/forum/viewtopic.php?f=107&t=3272
http://www.museums.ualberta.ca/dig/search/ent/searching_species_details.php?s=1424
http://bugguide.net/node/view/13702
http://www.habitas.org.uk/groundbeetles/species.asp?item=7137
http://www.cartage.org.lb/fr/themes/sciences/zoologie/divanimaux/Arthropodes/insects/Col%E9opt%E8res/carabus-nemoralis.htm
• Les Insectes du Québec, Yves Dubuc, Broquet, 2007
• Field Guide to Insects and Spiders of North America, Arthur V. Evans, Sterling Publishing Co., 2007
• Bugs of Ontario, John Acorn & Ian Sheldon, Lone Pine Publishing, 2003

Remerciements :
Un grand merci à Serge Laplante et Yves Bousquet pour m’avoir fourni des informations super intéressantes quant à l’introduction de cet insecte. Merci aussi à Jean-Denis Brisson.
Fred

28 janvier 2011

Carabus serratus


Bonjour,
Les membres du genre carabus sont souvent des prédateurs de limaces et d'escargots, et c'est effectivement le cas de celui-ci. Leur tête est assez étroite pour pénétrer dans les coquilles des escargots. Les larves aussi sont prédatrices.
J'ai encore appris un nouveau mot en écrivant cette chronique : xérophile. Ce terme qualifie les plantes et les animaux vivants dans les endroits chauds et secs, appréciant la sécheresse. Cette espèce est donc xérophyte, car elle vit dans les sablières, les gravières, les prés et les bords de routes. Elle se retrouve aussi sous les souches et les débris divers.
Ce carabe passe l'hiver sous sa forme adulte et vit d'avril à novembre. On le retrouve dans toutes les provinces canadiennes et la majeure partie des États-Unis.


Fred

22 janvier 2011

Calosoma calidum


Bonjour,
J'ignore si j'utilise le bon nom pour ce carabe, car il semble qu'il ait subit plusieurs changements taxonomiques. En effet, selon BugGuide, il s'appelle maintenant Callisthenes calidus. L'espèce décrite par Fabricius en 1775 suivrait les arrangements faits par Erwin en 2007. Par contre, le site du gouvernement canadien utilise encore le nom C. calidum. Je précise aussi que cette espèce appartient au sous-genre Chrysostigma.
Le mode de vie des ces coléoptères est très intéressant. Ils possèdent, entre autre, une longévité exceptionnelle. On peut apercevoir ces insectes de juin à août, alors qu'il commence à ce préparer pour hiverner. Ils vivent un an au stade larvaire, mais peuvent survivre deux à trois ans sous leur forme adultes, en répétant l'hivernage.
On retrouve cette espèce dans le nord des États-Unis et la majeure partie du Canada. Au Québec, il serait absent au nord-est de Tadoussac, mais on le retrouve en Gaspésie. Ils apprécient particulièrement les espaces ouverts, terreux, comme les grands champs secs avec peu de végétation, les sablières et les bords de routes.
À la fois l'adulte et la larve sont des prédateurs féroces se régalant des chenilles de Noctuidae et de divers autres papillons. Ils peuvent même monter dans les arbres pour capturer leurs proies. Une autre espèce du genre, C. sycophanta, a été introduite en Nouvelle-Angleterre pour contrôler les populations de spongieuse (Lymantria dispar). Ces carabes sont donc considérés comme des insectes utiles, car ils contrôllent les populations de plusieurs espèces nuisibles.
Pour éloigner leurs ennemis, ces carabes sécrètent une odeur épouvantable avec une glande placée au bout de leur abdomen.
Mes propres spécimens proviennent de Flamborough (19 VII 2007), où il s'est retrouvé dans un piège fosse contenant du vinaigre balsamique et de Charlesbourg (30 V 2008) quand je l'ai déniché sous une roche.
Vous pouvez lire un de mes articles sur un autre membre du genre Calosoma, à savoir C. scrutator. http://entomocollection.blogspot.com/2010/08/calosoma-scrutator.html

Fred

Boîte tropicale #2


Bonjour,

Cette boîte contient tous les tropicaux que je vous ai récemment présenté, ainsi que d'autres dont je vous avais traité il y a déjà un petit moment: Mantes, phasme, blatte, Papilio fuscus.


Fred

21 janvier 2011

Étude génétique des punaises de lit

Pourront-ils règler ce problème en étudiant la génétique de ces petits insectes nuisibles?

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/science/2011/01/20/002-punaises-genes-resistance.shtml

Fred

Anthophylax cyaneus


Bonjour,

Ce longicorne fait partie de la sous-famille des Lepturinea. Il se rencontre principalement dans le nord-est des États-Unis et au Canada, mais il peut se retrouver au sud jusqu'en Géorgie. Les adultes volent aux fleurs de mai à juillet, mais les essences utilisées par les larves sont inconnues. Plusieurs auteurs citent des feuillus, mais certains parlent même de conifères.

Ce spécimen a été capturé au sol, à Charlesbourg, le 5 VI 2009.


Fred

15 janvier 2011

Anatis mali


Bonjour,
Cette coccinelle se retrouve partout au Canada. Aux États-Unis, son aire de répartition s'étant du sud de l'Alaska jusqu'en Virginie et au Tennesse. Elle a d'ailleurs figurée sur un timbre américain en 1999.
Elle a été décrite une première fois en 1824 par Thomas Say.
Son nom mali vient du latin, signifiant «de la pomme».
Elle se retrouve dans les forêts (particulièrement des sapinièeres), car elle vit dans les arbres où elle se nourrit, comme la plupart des coccinelle, de pucerons.
Un autre fait intéressant, est que, en vieillissant, elle devient de plus en plus foncée. Malgré tout, les cercles blancs caractéristiques, autour de chaque point, resteraient visible très longtemps.
Mes propres spécimens ont été attrapés au piège lumineux, chez moi, aux mois de juin et août.

Fred

P.S. Voici un lien vers une photo de loin meilleure à la mienne.

http://www.flickr.com/photos/ngompel/89830982/

12 janvier 2011

Manger des Insectes

Comparativement au boeuf, les insectes produisent moins de gazs à effet de serre pour une même portion. C'est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs de l'Université Wageningen.

Vous pouvez lire un résumé très précis de l'article en suivant ce lien: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/preparez-vous-a-manger-des-insectes-pour-sauver-la-planete_27143/

Le feriez-vous?

Fred

Bibites Inc.

Voici un beau projet concocter par les élèves de 4ième année de l'école le Châtelet. Ils ont vendu des coccinelles aimantées et fait des recherches sur les insectes afin d'acheter du matériel pour procéder à l'élevage des papillons en vivarium.

C'est fabuleux de voir un tel projet!!

Voici un article à ce sujet: http://www.quebechebdo.com/Societe/Education/2010-12-19/article-2054037/Vendre-des-coccinelles-pour-etudier-les-papillons/1

Fred

11 janvier 2011

Metamorphosis papilionum

Bonjour,
Ce vidéo est vraiment le plus beau vidéo sur les insectes que j'ai jamais vu. Il présente des images de papillons à toutes les étapes de leur développement et dans tous les actes de leur vie quotidienne. On assite, en autre, à la ponte, à l'émergence des chenilles et des papillons adultes, à la mue de la chenille en chrysalide, à l'envol des papillons au ralenti (WOW!) et à la prédation par une mante religieuse et un hyménoptère.

Les textes qui suivent et le vidéo sont tirés du site suivant: http://imagesdenature.com/videos.html
Explorez-le plus en profondeur!

«Tous les acteurs vivent en France et en Europe.
Ce sont des éléments de la biodiversité.
Ils ont besoin de notre attention.»

«Scénario, Réalisation et Images : © Yves Lanceau et Nathalie Truchet
Montage Benjamin Fatras - Musique Tony (Anthony James) Pagano - Montage son et Mixage Matthieu Ribun

16 octobre 2010 : Grand prix du meilleur film (section amateur) du Festival Nature Namur – 16 ème édition
20 novembre 2010 : Finalist Short Films, Wild Vaasa 2010, International Nature Film Competition»

Je tenais vraiment à rendre hommage aux créateurs de ce vidéo et surtout à ne pas diffuser leur ouevre sans les nommer.

 
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