13 novembre 2010

Marpesia petreus


Il fait partie de la famille des Nymphalidés, de la sous-familles des Cyrestinae et de la tribu Cyrestini. Il y a 17 espèces dans le genre Marpesia, mais petreus fut décrite en 1776 par Pieter Cramer (entomologiste néerlandais).

Ce lépidoptère se retrouve du Brésil, jusqu’aux États-Unis au nord. On peut mentionner qu’il vol dans le ciel des pays d’Amérique Centrale, du Mexique et des Caraïbes (dont la Dominique, Porto Rico, la Guadeloupe et Ste-Lucie). Aux États-Unis, il est plus commun dans le sud de la Floride, mais s’égare en Arizona, au Colorado, au Nebraska, au Kansas et au Texas.

Les œufs, couleur de paille, sont pondus isolés sur les feuilles de la plante hôte.
La chenille sortie de cet œuf est multicolore. Effectivement, elle présente des motifs orange, jaune et noir sur les flancs. Son dos comporte une série de triangles jaunâtres et quatre épines noires. Sa tête, large et rougeâtre, porte aussi une paire de cornes longues et minces. Cette photo d’Alan Chin-Lee, publiée sur Bug Guide, présente très bien ces aspects : http://bugguide.net/node/view/6254/bgimage
Cette larve se nourrit de feuilles de figuier (Ficus carica, F. citrifolia et F. pumila). Elle est active de jour et demeure sur la face supérieure des feuilles.
La chrysalide est blanchâtre, mais présente aussi des marques noires sur les côtés. On retrouve une série de plusieurs épines noires sur son dos. Elle se tient suspendue à une tige. Voici une autre photo d’Alan Chin-Lee pour illustrer ce concept : http://bugguide.net/node/view/200358/bgimage

Une bestiole ayant une envergure de 70 à 95 mm sortira de cette chrysalide. L’extrémité allongée des ailes supérieures et les ailes inférieures ayant une queue en forme de dague (d’où le nom anglais dagger-like) sont caractéristiques de ce papillon. Pour l’identifier, on peut aussi se fier à la couleur orange et aux trois minces lignes noires de la face supérieure des ailes et à la couleur brun et noir de l’autre côté. Ceci a pour but de se camoufler parmi les feuilles mortes lorsque les ailes sont repliées sur le dos.
Les spécimens du genre Marpesia peuvent facilement être confondus les Papilionidae à cause de leurs longues queues et de leur habitude à s’abreuver sur le sol des chemins et du bord des rivières. Par contre, on peut les différencier en examinant leurs antennes : celles des Marpesia sont droites jusqu’au bout, alors que le bout celles des Papilionidae sont recourbées.

La forme des ailes de Marpesia petreus est plus extravagante que celle de toute autre espèce de ce genre.

Les adultes se nourrissent du nectar d’asclépiade plus au nord (Floride), et de celui des Cordia, des Casearia, des Lantana et des Crotons sous les tropiques.

L’habitat de ses insectes correspond aux forêts tropicales situées entre le niveau de la mer et 1000 mètres d’altitude.
Les mâles de cette espèce se tiennent perchés dans les arbres entre 15 et 30 pieds de hauteur à la recherche d’une femelle.
C’est un insecte actif, farouche, difficile à approcher. Ils volettent constamment d’un point à un autre. Par contre, il semblerait qu’ils soient plus calmes et faciles à observer se nourrissant les ailes à plat, déployant ses belles couleurs, lorsque le temps est plus frais.

Ce papillon vole toute l’année sous ces latitudes, mais est plus commun de mai à juillet.

Les données de mon spécimen sont les suivantes : Iquitos, Loreto, Pérou, IV 2009

Fred

Bibliographie :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marpesia_petreus
http://www.mariposasmexicanas.com/marpesia_petreus.htm
http://www.butterfliesandmoths.org/species?l=1822
http://www.learnaboutbutterflies.com/Amazon%20-%20Marpesia%20petreus.htm
http://www.inra.fr/papillon/papilion/nymphali/textfr/m_petreu.htm
http://bugguide.net/node/view/3480

2 commentaires:

Carbou a dit...

J'adore ce papillon, j'aime beaucoup quand ils ont les ailes effilées et irrégulières x)

Frédéric McCune a dit...

Ça leur donne un certain look!

 
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