Lorsqu'on fait des recherches sur cette espèce, ce qui ressort est son côté destructeur. Je m'explique. La chenille à col jaune est un défoliateur d'une quantité incroyable d'espèce d'arbres et d'arbustre. Elle est très polyphage. Les ravages seraient commun dans les Appalaches et les monts Ozark aux États-Unis. Les végétaux touchés sont les noyers, les chênes, les pommiers, les érables, les saules, les caryers, les pruniers, les tilleuls, les sorbiers, les peupliers, les hêtres, les summacs, les ronces, les ormes et bien d'autres.
La femelle pond ses oeufs (50 à 100) en masse sous les feuilles. Les chenilles se nourissent alors en groupes et forment des colonies. Pourtant, selon le Handfield (1998), l'abondance de ce lépidoptère varie beaucoup d'années après années. Elles s'enfouissent sous la terre pour former leur pupe et y passer l'hivers. Les imagos apparaissent ensuite en juin et juillet.
Mon spécimen mesure 46 mm. Je l'ai capturé à Pont-Rouge, le 17 VI 2009. Il a été attiré par mon piège lumineux. Merci à Chantale Hamel-Kropf pour l'avoir identifié.
Fred
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